Goma: la PNC et la police de la Monuc en patrouilles mixtes pour gagner la confiance de la population

Policiers en stand by

Policiers en stand by

La police nationale congolaise (PNC) et police civile de la Monuc organisent depuis ce samedi des patrouilles dans les rues de Goma. Selon l’inspecteur Franck Weber de la police de la Monuc, ces patrouilles qui se font à pieds et sans armes ont pour objectif de renforcer la confiance entre les civils et la police, rapporte radiookapi.net

Au total, 20 policiers qui ont pris part à la première étape de ces patrouilles mixtes : 10 proviennent de la PNC et 10 autres de l’unité de la police formée de la Monuc. Ils sont repartis en 5 groupes, chacun comprenant 4 policiers, deux congolais et deux de la Mission onusienne. Leur mission consiste à échanger avec les différentes catégories de la population dans les magasins, les restaurants et même dans la rue. L’objectif poursuivi étant d’améliorer les relations entre la police et la population par des contacts directs.

C’est la consigne leur donnée par l’inspecteur Weber. «Il faut poser des questions… s’il y a peut être 5 personnes assemblées dans un coin, il faut leur dire : Bonjour, c’est la police congolaise’. Ça va aujourd’hui ? Il faut parler aux gens, les traiter comme des amis. La population doit avoir confiance en vous pour qu’on puisse prendre des renseignements et enfin savoir ce qui se passe dans votre ville», a-t-il instruit les patrouilleurs peu avant leur déploiement sur terrain, sans préciser la durée de l’opération.

Cette équipe a été déployée pour deux heures, avant d’être relayée par une autre et ainsi de suite jusqu’à la fin de la journée. Bientôt, ces patrouilles seront organisées régulièrement dans la ville de Goma et dans certains territoires du Nord-Kivu, a ajouté l’inspecteur Weber. Et, dans la mesure du possible, des éléments de la PNC participeront aussi aux patrouilles de nuit qu’effectue la police de la Monuc à Goma. Tout en reconnaissant que les policiers congolais travaillent dans des conditions difficiles, il a affirmé qu’il faut bien commencer par quelque part pour améliorer les rapports entre la police et la population.