Les autorités provinciales du Sud-Kivu ont décidé de faire face à la résurgence de l’insécurité dans la ville de Bukavu au lendemain de l’assassinat, le week-end dernier, du journaliste Bruno Koko de la radio Star. Au cours d’une réunion extraordinaire du comité provincial de sécurité élargie aux députés provinciaux, un certain nombre de mesures ont été prises à cet effet, rapporte radiookapi.net
Au cours de cette réunion qui s’est tenue lundi, le ministre provincial de la santé assumant l’intérim de son collègue de l’intérieur, a dressé un sombre tableau de la situation sécuritaire dans la ville de Bukavu. Une situation que le gouvernement provincial a qualifiée de préoccupante. Et pour mettre fin à ce regain de l’insécurité, un certain nombre de mesures ont été prises. Au nombre de ces mesures, l’interdiction de la vente des liqueurs locales et importées des pays voisins, ainsi que la fermeture des maisons de tolérance et des ciné vidéos. Par ailleurs le conseil de sécurité provincial du Sud-Kivu a instruit le parquet et la police de Bukavu d’ouvrir une enquête pour faire la lumière de l’assassinat du journaliste de la radio Star.
Mais, en réaction à ces mesures, la société civile de la place demande aux autorités de toucher le nœud du problème, qui est, d’après elle, la circulation illégale d’armes dans la ville de Bukavu. Elle propose aussi l’amélioration des conditions de vie des policiers et des militaires ainsi que la fin de l’impunité.
Outre les députés provinciaux, les bourgmestres de la ville ont également pris à cette réunion.