RDC: le directeur général de l’OCC suspendu de ses fonctions

La direction générale de l’Occ à Kinshasa dans la commune de la Gombe. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

La ministre du Commerce, Néfertiti Ngudianza, a suspendu de ses fonctions le directeur général de l’Office congolais de contrôle (OCC), Hassan Yengula.  

Dans un arrêté ministériel signé le 21 décembre dernier, la ministre dit avoir considéré la situation de crise qui prévaut au sein de l’Office congolais de contrôle, « laquelle a pour cause notamment l’insubordination vis-à-vis de la tutelle, le déficit de leadership, le rejet du dialogue social, l’exclusion des organes et des cadres dans la prise de décisions, la violation des résolutions du conseil d’administration […] dans le chef de l’intéressé».

L’arrêté indique qu’il est ouvert à l’encontre de M. Yengula une enquête sur les griefs mis à sa charge.

Le Directeur général de l’Office congolais de contrôle (OCC), Hassan Yengula, avait été interpellé, vendredi 18 décembre à Kinshasa, par les services de sécurité. Les raisons de son interpellation n’avaient pas été révélées mais elle était intervenue alors que les agents de cette entreprise observaient un arrêt de travail pour réclamer le paiement des arriérés de salaire.

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« Décrispation »

Après l’annonce de la suspension du directeur général de l’OCC, l’intersyndicale de cette entreprise a salué cette décision de la ministre du Commerce. Pour les travailleurs, cette mesure a permis de décrisper la situation qui prévaut au sein de cette entreprise.

« L’arrêté ministériel portant suspension de M. Hassan de ses fonctions de directeur général de l’OCC a été accueilli favorablement par l’ensemble des travailleurs de l’office. Ceci dans la mesure où l’arrêté met hors d’état de nuire ledit directeur général qui n’a pas su garantir les intérêts des travailleurs ainsi que ceux de l’OCC », a déclaré Jean Bedel Ndundula, vice-président de la Confédération syndicale du Congo.  

Depuis une dizaine de jours, la situation était tendue au sein de l’OCC où les travailleurs réclamaient leurs salaires d’octobre, novembre et décembre.

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