Nord-Kivu : la société civile déplore le regain d’insécurité à Rutshuru

La société civile de Rutshuru dénonce la montée de l’insécurité, depuis cinq jours, dans le groupement Binza (Nord-Kivu). Dans une déclaration faite jeudi 15 septembre, cette structure accuse les hommes armés de tuer, enlever et piller des biens de la population.

Le dernier cas de ces exactions remonte au mercredi dernier. Des bandits armés ont abattu un militaire à 2 km de la localité de Nyamilima.

La veille de ce crime, un commerçant, habitant la localité de Nyakakoma a été kidnappé pendant qu’il revenait de la localité d’Ishasha, située à la frontière avec l’Ouganda.

Ses ravisseurs exigent une rançon de 10 000 dollars américains avant de le relâcher. Jusqu’à ce jour, la victime, dénommée Mapasa Eva est toujours entre les mains de ses ravisseurs.

Le même mardi, indique la société civile de Rutshuru, le chauffeur d’un gros véhicule a été également enlevé au niveau de la localité de Ngombé, située à 5 km de Nyamilima.

Des personnes non identifiées ont également dévalisé une boutique dans la nuit de mardi à mercredi dernier, à Nyamilima.

La société civile locale se dit inquiète de cette situation et demande aux autorités gouvernementales d’agir urgemment,  afin de restaurer l’autorité de l’Etat dans cette partie du Nord-Kivu.

L’insécurité refait surface dans le groupement Binza, quatre mois après que l’administrateur du territoire de Rutshuru, Justin Mukanya avait appelé les jeunes de son entité à participer à la pacification de cette partie du Nord-Kivu.

Selon lui, l’insécurité dans ce territoire ne favorise pas son développement surtout que les jeunes perdent leurs emplois avec des départs des humanitaires.​

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