Mongala : un cadre de la CENI libéré après 3 jours de séquestration à Bongandanga

Le chef d’antenne de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Vicky Mobwano, a été relâché, mercredi 24 mai, après trois jours de séquestration dans son domicile à Bongandanga dans la province de la Mongala.

Ce cadre de la CENI a été séquestré par des opérateurs économiques locaux. Ils lui reprochent de ne pas avoir payé le second acompte de leur dette (27 600 USD), deux mois après la fin de l’opération de l’enrôlement des électeurs.

Afin de faciliter l’enrôlement des électeurs, les pétroliers avaient prêté à la CENI leurs produits, tel que le carburant, afin de l’aider à alimenter ses générateurs lors de l'opération d'enrôlement.

Si ces commerçants avancent le montant du second acompte réclamé, ils se réservent cependant d’avancer le montant de la première tranche que la CENI a payée.

L’un de ces commerçants et président de la FEC à Bongandanga, Papy Sangali, fait savoir que le chef d'antenne de la CENI avait pourtant promis de les payer avant la fin de l’enrôlement.

«Mais plus de deux mois après la fin cette opération, la CENI n’a versé qu'une première partie. Les jours passent, et aucune date précise n’est donnée pour le paiement de 27 600 dollars restants de la deuxième tranche», s’est-il plaint.

Il indique que leur mouvement a pour but d'inciter le chef d'antenne de la CENI à faire pression sur sa hiérarchie pour le paiement rapide de cette deuxième tranche.

Le chef d'antenne de la CENI reconnaît cette situation et dit avoir fait son rapport au bureau national de la CENI, à Kinshasa.

Entretemps, il se dit être en insécurité étant donné que les autorités locales ont décidé de laisser ces opérateurs économiques le séquestrer.

L’opération de l’enrôlement des électeurs a connu quelques difficultés matérielles dans la cité de Bongandanga dans la province de la Mongala, liées principalement au problème de carburant et de rupture de stock de carte d’électeur.

Suite à ces difficultés, plusieurs habitants  de Bongandanga-Centre et des groupements Likote, Boso-Sukua, Pimo et Bobila Pusana, n’avaient pas obtenu la carte d’électeur, avait déploré en avril dernier le député Samy Entoku.

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