Antonio Guterres: «Ce qu’il faut, c’est que la constitution soit respectée» en RDC

«Ce qu’il nous faut, c’est d’avoir les élections jusqu’à la fin de l’année [en RDC]. Et ce qu’il nous faut, c’est que la constitution soit respectée», a déclaré lundi 29 janvier le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres sur RFI. Il réagissait ainsi aux propos tenus vendredi dernier par le président congolais, Joseph Kabila, qui a accusé la MONUSCO d’avoir violé à maintes reprises l’accord de siège entre la RDC et les Nations unies.

M. Guterres a affirmé la détermination de la MONUSCO d’accomplir sa mission en RDC dans la loyauté :

«Ce qu’il nous faut, c’est d’avoir les élections jusqu’à la fin de l’année. Et ce qu’il nous faut, c’est que la constitution soit respectée. Et là, nous ferons de notre mieux, d’une façon loyale est ouverte, pour que les deux conditions soient remplies.»

Il a aussi souligné la nécessité de respecter « les mesures de rétablissement de la confiance », parlant de la libération de prisonniers politiques. Celle-ci avait été convenue par les signataires de l’accord politique du 31 décembre 2016, qui prévoit une cogestion du pays entre pouvoir et opposition jusqu’à la tenue d’élections générales.

Vous pouvez écouter Antonio Guterres ici :   

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Lors de sa conférence de presse de vendredi, Joseph Kabila, avait estimé que la MONUSCO avait failli à sa mission, l’accusant aussi de « n’avoir neutralisé aucun groupe armé en RDC ».

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