Le Potentiel : « Présidentielle : Kabila prépare un candidat de l’Est »

Revue de presse du vendredi 27 juillet 2018.

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a convoqué l’électorat pour la présidentielle de décembre 2018, couplée aux nationales. Et dans les états-majors de différents partis et regroupements politiques, l’heure est aux derniers réglages pour positionner les candidats.

Si le PPRD continue à croire à une probable candidature de Kabila, le traduire dans les faits n’est pas chose facile ; aussi n’exclut-on pas un plan B qui pourrait mettre en vedette un dauphin. Le compte à rebours court jusqu’au 8 août. Selon des sources sûres, le chef de l’Etat serait favorable à un candidat de l’Est, renseigne Le Potentiel.

Convaincu d’écarter définitivement Moïse Katumbi de la course à la présidentielle, l’entourage du chef de l’Etat pense que le dauphin aura devant lui un grand boulevard pour rafler toutes les voix disponibles. Dans la short-list du chef de l’Etat, deux noms sortent du lot. Il y a d’un côté, Néhémie Mwilanya, son actuel directeur de cabinet, originaire du Sud-Kivu, et de l’autre, Matata Ponyo Mapon, ancien Premier ministre, originaire du Maniema, fait savoir le quotidien.

Longtemps pressenti comme probable dauphin, Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale, originaire de la province du Kwilu dans l’Ouest, ne part pas avec les faveurs des pronostics. Bien au contraire, l’entourage pense travailler plutôt à la corde de l’opposition pour multiplier des candidatures. Objectif : empêcher celle-ci de parvenir à une candidature unique, suppute le tabloïd.

Pour Forum des As « Antoine Gizenga attend du Raïs le retour de l’ascenseur », pour la présidentielle de 2018.
Après avoir évalué leur parcours au terme de cette deuxième législature 2011-2016, les deux partenaires (PPRD et PALU) ont conclu que leur bilan était largement positif sur les plans économique, politique, social, sécuritaire et stratégique.

L’une des clauses des accords politiques entre Joseph Kabila et A.Gizenga stipule qu’au terme des 1er et le 2éme mandats, le premier devrait soutenir la candidature que devrait présenter le second lors des élections présidentielles prévues en 2016, reportées en 2018 par la Commission électorale, rappelle le journal.

La Prospérité s’intéresse pour sa part au retour de Jean-Pierre Bemba, dont le programme de l’arrivée à Kinshasa a été modifié en dernière minute.

Selon ce qu’a appris La Prospérité, Jean-Pierre Bemba ira d’abord s’incliner devant la dépouille mortelle de son père, Jeannot Bemba Saolona, à Gemena, au Sud-Ubangi, le 31 juillet 2018. Puis, il reviendra à Kinshasa, le 1er août 2018, comme initialement prévu. Un avion privé de location aurait été, pour ce faire, affrété étant donné que ses propres appareils avaient été cloués au sol, depuis son long et escarpé séjour dans sa cellule à la CPI, à La Haye fait savoir le quotidien.

Actualité.cd explique qu’en 2009, Jean-Pierre Bemba alors incarcéré à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, n’avait pas été autorisé à participer à l’inhumation de son père à Gemena, mais avait été autorisé à assister aux obsèques organisées à Bruxelles en Belgique. C’est pourquoi il a choisi de marquer son retour au pays par la visite du sépulcre de son père.

Si Jean-Pierre Bemba a été plébiscité candidat du MLC pour la présidentielle, la Nouvelle génération pour l’émergence du Congo (NOGEC) soutient qu’il est « juridiquement inéligible », poursuit le média en ligne.

La NOGEC, plateforme politique, membre du Front commun pour le Congo (FCC) s’appuie sur l’article 10 de la loi électorale qui frappe d’inéligibilité les personnes condamnées par une décision judiciaire irrévocable, et ce regroupement politique conclut que Jean Pierre Bemba est juridiquement inéligible du fait de sa condamnation par la Cour Pénale Internationale (CPI), notamment pour subornation des témoins.

De son coté, Cas-info.ca, qui fait parler Jonas Tshiombela (CLC) sur la candidature de Mosengwo, pense que cette proposition de la Dynamique Chrétienne pour l’Unité et le Développement (DCUD) est une « distraction de démobilisation de la population pour les actions prévues en août. »