7sur7.cd : « Le candidat Mabaya se désiste en faveur de Fayulu »

Revue de presse du mardi 4 décembre 2018 

Les journaux parus à Kinshasa mardi 4 décembre analysent les désistements et ralliements des candidats à la présidentielle du 23 décembre.

Le site 7sur7.cd annonce que le candidat Mabaya s’estdésisté en faveur de Fayulu. Ainsi, dans une déclaration fait lundi à Kinshasa, le candidat président de la République, le sénateur Jean Mabaya, qui est autorité morale d’Arc-en-ciel du Congo (ACC), a annoncé son adhésion à la coalition Lamuka afin de soutenir la candidature de Martin Fayulu.

« Ainsi, Arc-en-ciel du Congo demande à tous ses candidats députés de battre campagne en faveur de Martin Fayulu Madidi », a déclaré M. Mabaya cité par le média en ligne.

De son côté, Actualité.cd rapporte les propos de Vital Kamerhe : « Avec le ralliement de Kin-Kiey Mulumba, nous avons réuni la RDC ». Pour s’en convaincre, Tryphon Kin-Kiey Mulumba a été présenté, ce lundi 3 décembre, au siège de l’UDPS, à Kinshasa, comme allié du ticket Vital Kamerhe-Félix Tshisekedi. Charles Bofasa Djema, Laurent Batumona et d’autres personnalités politiques ont été également présentés.

Mais dans les colonnes de 7sur7.cd, le membre du comitéstratégique du FCC, Henri Mova Sakanyi a déclaré ce lundi 3 décembre 2018, que certains désistements de candidats président observés depuis un moment sont même gênants pour ceux qui en bénéficient. 

« Alliances dans tous les sens ! », s’exclame l’éditorialiste de Forum des As. « Chaque jour apporte son lot de désistement et donc de ralliement. Au moins deux prétendants se sont ralliés à Fatshi ! Martin Fayulu compte déjà dans ses rangs un désormais ex-prétendant au fauteuil présidentiel en la personne de Jean-Philibert Mabaya», rapporte le quotidien, avant de poursuivre :

« Le hic, c’est que ces désistements obéissent rarement à une logique programmatique. Pour le coup, pas sûr que les "bases" aient été consultées… Il s’agit, pour l’essentiel, d’un chassé-croisé dont l’opportunisme est le fil conducteur. Pas nouveau. Comme quoi, le troisième cycle électoral ressemblera à ses devanciers ».

Pendant ce temps, le Potentiel parle d’un hold-up électoral à l’horizon, avec la notion d’un « électorat représentatif » évoquée par le FCC. Le président de la CENI ne transige pas sur l’échéance du 23 décembre 2018. Par contre, sur le terrain, la CENI n’est pas encore au point. Le défi logistique est tel qu’elle a encore du chemin à parcourir. Entre-temps, au FCC on réfléchit à un raccourci. « Il s’agit de convaincre la CENI à organiser les élections seulement dans les zones accessibles. Objectif : tabler sur un électorat représentatif dont les résultats finaux devraient être étendus à l’ensemble du pays. »

Dans ces conditions, Denis Mukwege, le chirurgien de Panzi, estime que ces élections seraient une « nomination ».