Dépêche.cd : « Kinshasa-meurtre de l’AG du centre Vijana, Dolly Makambu condamné à 10 ans de prison »

La presse congolaise s’intéresse principalement au verdict dans l’affaire du meurtre de l’Administrateur-gérant du centre Vijana, où le ministre provincial de l’Intérieur est incriminé. Un autre sujet qui captive l’attention des médias congolaise, c’est l’élection du rapporteur-adjoint du bureau de l’Assemblée nationale.

Le ministre provincial de l’intérieur de Kinshasa, Dolly Makambu a été condamné à 10 ans de servitude pénale, informe Dépêche.cd.

Selon le portail, la Haute cour militaire qui a rendu ce jugement soutient sa décision pour le fait d’infraction d’incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline militaire.

Etant donné que l’arme du crime appartient à la République démocratique du Congo et que le policier tueur, le nommé Gaëtan Ekawa alias Ekanga Nyama, toujours en fuite, est un agent de l’Etat commis à la garde d’un haut fonctionnaire de l’Etat, en la personne de Dolly Makambo, l’Etat congolais devrait payer des dommages et intérêts aux parties civiles, essentiellement constituées de deux enfants du défunt, de son père ainsi que de sa tante, poursuit Le Phare.

Pour ce faire, la Haute cour militaire a décidé que la République paie aux parties civiles des dommages et intérêts équivalant en francs congolais à la somme de 200 000 (deux cent mille) dollars américains à chaque enfant du défunt, soit un total de 400.000 dollars américains. Quant au père du défunt ainsi qu’à sa tante maternelle, il est alloué à chacun la somme de 100 000 dollars américains, détaille le quotidien.

Un des gardes rapprochés du ministre Makambo avait tiré à bout portant le 30 octobre dernier sur le gestionnaire du centre de santé public Vijana, dans la commune de Lingwala, rappelle Cas-info.ca, qui indique que ce policier toujours en fuite écope également d’une peine capitale.

La cour a aussi condamné d’autres personnes dont le chauffeur du ministre, le propriétaire de la parcelle à l’origine du conflit ainsi que sa sentinelle, ajoute le média en ligne, sans plus de détails.

Jacques Lungwana, rapporteur adjoint de l'Assemblée nationale

Dans le volet politique, 7sur7.cd renseigne que le bureau de l'Assemblée nationale affiche désormais complet. Le seul poste qui restait à pourvoir sera désormais occupé Jacques Lungwana.

L'élu MLC Mbanza Ngungu l'a remporté par 211 voix contre 107 sur le second, le député national Petillon Mundia et 86 pour Fabrice Puela, précise le site internet d’informations.

Le nouveau rapporteur adjoint de l’Assemblée nationale, compte surtout sur la volonté de tous les députés mais surtout du bureau de la chambre basse du parlement afin de réussir son mandat, renchérit Actualité.cd.

« (…) La tâche qui m’incombe est certes un défi à relever mais j’ai la ferme conviction que la volonté des collègues et des membres du bureau me permettra de braver les différents obstacles et réussir mon mandat avec l’aide de Dieu, dans le but d’atteindre l’objectif nous assigné par les textes nous régissant », a-t-il dit.

En dépit de son poids numérique dans le rang de l'opposition à l'Assemblée nationale, le Groupes parlementaire de "Ensemble pour le changement" a subi la loi du FCC, qui a préféré un Bembiste. Au vu des observateurs, l'élection de Jacques Lungwana vient prouver une fois de plus, qu'entre Joseph Kabila et Moïse Katumbi, c'est du « je t'aime, moi non plus », estime Forum des As.

D'aucuns estiment que la Majorité avait déjà annoncé les couleurs, en votant Emery Okunji au poste de vice-président de la Commission politique Administrative et juridique (PAJ). Ce, sans tenir compte de l'expertise avérée du pro Katumbi, Christophe Lutundula, qui concourait pour le même fauteuil, décortique le journal.

Par ailleurs, Le Potentiel parle des massacres de Beni et titre : Dr Mukwege plaide en faveur d’une brigade spéciale.

Selon lui, une opération militaire limitée dans le temps et dans l’espace « pourrait en effet être très efficace pour protéger la population et sécuriser le territoire de Beni ».

« Si l’armée congolaise et la Monusco n’ont pas pu résoudre la situation de crise à Beni en 5 ans, nous ne pouvons continuer à observer l’insupportable sans réagir : des actes de terrorisme commis sur des civils, des femmes tuées, exposées nues en public, des enfants massacrés, des enlèvements, des centres de santé détruits, des églises incendiées », rapporte Le Potentiel.