Le potentiel : « Fini la brouille autour de l’AFDC-A : Seul Bahati reconnu au ministère de l’Intérieur

Revue de presse de ce jeudi 13 août 2020

Les médias s’intéressent à la décision du vice-premier ministre de l’intérieur reconnaissant seul Bahati Lukwebo a la tête de l’AFDC-A.

Le potentiel signale que désormais la zizanie autour de l’AFDC-A appartient au passé. Le gouvernement, via la vice-Primature en charge de l’Intérieur, réitère sa position en reconnaissant à Modeste Bahati Lukwebo la paternité du regroupement politique AFDC-A au détriment des dissidents.

Dans la correspondance du vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur adressée au président a.i. de l’AFDC-A, avec ampliation au président de la République, au Premier ministre, chef du gouvernement et au secrétaire général chargé des partis politiques, il est fait état de la prise en compte des revendications de l’AFDC-A », explique le journal.

D’après le quotidien kinois, Gilbert Kankonde a ainsi rappelé le contenu des copies lui réservées des lettres du secrétaire général aux Relations avec les partis politiques du 22 juillet 2019 et du 14 octobre 2019 en réponse à la requête de Modeste Bahati Lukwebo, président national statutaire du regroupement AFDC-A.

« Il appartient ainsi aux dissidents de tirer les conséquences de cet arbitrage » conclut Le Potentiel

Sur le même sujet, Forum des As a rapporté également que le Vice-Premier ministre, ministre de l'Intérieur Gilbert Kankonde a tranché en faveur de Modeste Bahati Lukwebo dans le conflit de dédoublement de la plateforme politique l'AFDC-A.

« Exit les dissidents de l'AFDC-A », note le journal. Selon ce dernier, le patron de la Territoriale ne s'arrête pas là. Il appelle toutes les parties à s'y conformer.

« J'en appelle donc à toutes les parties concernées par ce litige au respect des correspondances susmentionnées et cela conformément à la loi n°04/002 du 15 mars 2004, spécialement à son article 7 qui interdit le dédoublement des partis politiques en République Démocratique du Congo ", insiste Gilbert Kankonde, cité par Forum des as.

 

Forum des As revient aussi sur la convocation jeudi 13 août 2020 de l’ancien ministre des finances Henri Yav Mulang

« AU-DELA DE L’AFFAIRE 100 MILLIONS UDS, Halte à une justice sélective ! » ecrit le journal

Selon ce quotidien, pour nombre d'observateurs, le pouvoir devrait lever l'option d'un audit général, tous régimes confondus.

« A l'ère et à l'heure de l'Etat de droit voulu en RD Congo par le Président Félix Tshisekedi depuis la prise officielle de ses fonctions en janvier 2019, tous les Congolais sont d'accord pour une gestion transparente des finances publiques.

En tout cas, sauf hypocrisie de certains d'entr'eux, sinon tous les Congolais conviennent qu'il faille mener une lutte acharnée contre la corruption, l'un des maux qui ont gangrené l'Etat congolais depuis des lustres.

Cependant, une question de bon sens s'invite à la problématique. Doit-on auditer la République ? Si oui, à partir de quel moment ? Une autre question aussi est celle de savoir pourquoi seulement l'affaire des 100 millions, et pas celle de 15 millions ? », s’interroge le quotidien qui estime qu’à la lumière de la problématique posée ci-dessus, d'aucuns pensent que les enquêtes judiciaires actuelles, feraient mieux d'aller au-delà de l'affaire 100 millions. Possible que ce soit l'une de celles où existent des indices sérieux de détournement. Il est aussi possible que ce dossier attire beaucoup plus d'attention, compte tenu des conséquences qui en résultent.

« Cependant, nombre d'observateurs pesent que le Pouvoir congolais devrait, sans la moindre ambigüité, se prononcer sur sa doctrine. Sans conteste, personne ne s'oppose à la démarche des autorités actuelles de fouiner dans le passé. Surtout en ce qui concerne le volet Finances publiques. Toutefois, les mêmes observateurs estiment que l'Etat ferait œuvre utile, s'il levait l'option d'un audit général, tous régimes confondus. Y compris le régime du 24 janvier 2019. C'est-à-dire, l'Administration actuelle du pays. Ici, l'intérêt général est d'éviter une démarche pro tempore », conclu-t-il.