Nord-Kivu : 9.000 déplacés de Pinga alertent les autorités et la MONUSCO sur leurs souffrances

Les déplacés internes, estimés à plus de neuf mille, concentrés depuis le mois de février de cette année, dans la cité de Pinga, dans le territoire de Walikale, se disent fatigués d’une longue période d’exil dans des lieux de refuge divers. Ils affirment vivre dans l’angoisse et dans la misère. Les vivres et les médicaments coûtent cher à Pinga. Cet appel a été fait jeudi 17 décembre, à l'intention des autorités provinciales, en présence du Secrétaire général adjoint des Nations unies en charge des opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix.  

La plupart de déplacés expriment déjà un désir ardent de retourner dans leurs villages.  

« Nous avons des déplacés ici depuis le mois de février et d’autres continuent à arriver à Pinga. Alors, nous demandons de l’assistance puisque nous vivons difficilement. Les déplacés nous sommes 9960 pour le moment. Nous vivons difficilement, pour avoir à manger c’est un casse-tête, les vivres et les médicaments coutent cher à Pinga. Une autre recommandation aux FARDC devant le gouverneur, qu’elles nous aident, car comme déplacés c’est fatiguant. Les troupes arrivent à Pinga et s’installent au centre. Mais, aux alentours ce sont les groupes armés. Conséquence, nous ne pouvons pas rentrer chez nous», a déclaré le président des déplacés, Shauri Buhini.   

Selon le gouverneur du Nord-Kivu, Carly Nzanzu Kasivita, la paix est un processus. Il a fait savoir que la priorité pour le moment, c’est de consolider la paix à Pinga, considérée comme plaque tournante dans cette zone. 

 

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