Situation sécuritaire à Masisi : un élu sollicite l’implication des autorités

La situation sécuritaire demeure préoccupante sur l’ensemble du territoire de Masisi, au Nord-Kivu, caractérisée par des tueries, des assassinats et des enlèvements s’observent presque chaque jour dans ce territoire.  

C’est le constat fait par le député Alexis Bahunga qui exprime sa crainte que des autorités administratives locales deviennent des cibles des groupes et bandits armés dans le Masisi. 

Dans un entretien accordé mardi 9 février à Radio Okapi, Alexis Bahunga fait allusion à l’assassinat, dimanche 7 février du fonctionnaire délégué du gouverneur à Luke, dans le groupement Nyamaboko 1er. Il réitère son plaidoyer aux autorités, à tous les niveaux pour se pencher urgemment sur la problématique sécuritaire dans le Masisi pour stopper ce bain de sang.   

Le député Bahunga appelle le gouverneur de tout faire pour renforcer des unités des FARDC et de la police en sous effectifs déployées la région, en proie à l’activisme des milices locales et des bandits armés :  

« En moyenne, c’est 7 personnes qui sont tuées par jour. Ce qui fait un total mensuel minimal de 30 personnes qui sont assassinées. Et cela, depuis l’année dernière. J’ai toujours alerté les autorités à tous les niveaux pour que des mesures draconiennes puissent être prises afin que la population retrouve la paix. Masisi est devenu un territoire à sang. Voilà, pourquoi j’appelle les autorités publiques, notamment le gouverneur qui a la charge de gérer la sécurité en province, de tout faire pour renforcer des unités des FARDC qui sont déployées dans la zone. »  

 Masisi est un territoire sous contrôle, en grande partie des groupes armés.
Il plaide aussi que les localités reconquises par l’armée après les opérations militaires, soit déployée la police pour sécuriser les civils et empêcher ainsi, le retour des groupes armés.  

 

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