La multiplicité des barrières illégales reste un défi majeur pour les voyageurs dans les territoires de Rutshuru et Masisi, au Nord-Kivu.
La situation a été dénoncée jeudi 27 mai à Radio Okapi par certains acteurs de la société civile.
Ces acteurs déplorent le fait que, malgré les appels et les mesures de suppression de ces points de tracasserie, la situation reste loin d’être maitrisée.
Selon le témoignage d’un habitant du secteur de Katoyi, dans le territoire de Masisi, en quittant Goma, le début du calvaire des tracasseries relatives aux barrières commence à Mubambiro.
Pour le secrétaire de la société civile territoriale de Masisi, Telesphore Mitondeke, certains militaires congolais et même les groupes armés sont tous concernés par ce foisonnement des barrières illégales.
Le président de la coordination locale de la société civile, Jean-Claude Bambanze indique que la même situation est aussi décriée dans le territoire voisin de Rutshuru.
Des décisions de supprimer ces barrières ont déjà été prises et même exécutées pour celles qui sont érigées par l’armée et les services publics de l’Etat. Mais, Telesphore Mitondeke déplore qu’elles soient aussitôt après réinstallées. Ce qui crée, selon lui, un cercle vicieux.
Aucune autorité n'a voulu réagir, à cet effet.