L’opération d’identification et d’enregistrement des enseignants assis et débout du secteur public a démarré jeudi dernier, à Mbuji-Mayi dans le Kasaï-Oriental. Les enseignants concernés par cette opération sont ceux ayant été mécanisés par le Service d’encadrement, de contrôle et de la paie des enseignants (SECOPE). Cette opération sera suivie de la signature des contrats avec les structures sanitaires qui peuvent prendre en charge les enseignants identifiés.
Le directeur provincial de SECOPE qui a été identifié en premier indique qu’une délégation de la mutuelle de santé des enseignants conduite par le secrétaire exécutif de cette structure séjourne à Mbuji Mayi pour cette fin.
Cléophas Kazumba se dit satisfait pour la prise en charge médicale des enseignants :
« D’après les informations que nous avons déjà eu, c’est une mutuelle des enseignants pour être pris en charge en cas de maladie. C’est une bonne chose pour nous, parce que la santé a un prix, elle a un coût. On mutualise nos petits moyens, pour que si quelqu’un d’entre nous tombe malade, la solidarité aidant, ce que nous avons mutualisé puisse l’aider à être soigné, à être pris en charge. Nous l’attendions depuis longtemps, parce qu’à Kinshasa, c’est depuis plus de 2 ans, 3 ans que cela a commencé. Nous, on l’attendez avec impatience ».
Le directeur provincial de SECOPE affirme avoir sensibilisé des enseignants qui s'inquiétaient du montant qui sera perçu par la mutuelle sur le salaire :
« C’est un soulagement pour nous. J’ai déjà sensibilisé tous les enseignants, parce qu’ils se plaignaient soit disant qu’on va nous retrancher l’argent. Si on retranchait quelque chose, par mois, et si vous tombez malade, une maladie qui peut vous coutez des milliers, de centaines de milliers de francs congolais, comment vous allez vous en sortir. Autant donner le peu, petit à petit, la solidarité aidant, on mutualise les moyens, vous pouvez être soigné par rapport à ce que vous devriez faire sans être mutualisé ».