Le Fonds des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) a clôturé mercredi 11 août les travaux de validation de la politique national de la vulgarisation de la culture des bambous et des rotins sur l’ensemble du territoire de la RDC. Le directeur régional de l’Organisation internationale des bambous et des rotins, René Kaam, a affirmé que la mission de sa structure était d’accompagner les pays membres, notamment la RDC, vers le développement durable, dans la vulgarisation de la culture de ces deux plantes sur le plan socioéconomique et environnemental.
René Kaam indique que le bambou et le rotin peuvent apporter une sécurité financière aux populations de plusieurs pays :
« L’organisation que je représente a un objectif très simple, c’est d’accompagner les pays membres dans le développement durable sur les bambous et les rotins en dressant deux volets : le volet socioéconomique et le volet environnemental. Sur le plan socioéconomique, il est important de réitérer que le bambou est une source des revenus pour l’amélioration des moyens de subsistance des populations ».
Selon lui, plusieurs sous-produits peuvent être fabriqués sur base de ces deux plantes.
« Avec les bambous, aujourd’hui, nous pouvons produire dix mille différents types des produits. On a les cure-dents, on a des brochettes, on a des revêtements de sol, on a la pulpe des papiers, on a les textiles, on a la construction, on a le charbon, on a plusieurs applications des bambous qui permettent de créer des richesses au niveau local. Et sur le plan environnemental, le bambou a une croissance rapide », a-t-il expliqué.
En outre, cette plante est une très bonne ressource pour la séquestration du carbone et pour la restauration des sols dégradés. « J’imagine qu’ici au Congo, on a beaucoup des mines artisanales illégales et puis, il y a l’abandon de ces mines qui laissent le sol extrêmement dégradé. Avec les bambous nous pouvons restaurer ces terres », a poursuivi la même source.