Kinshasa : la partie Kalev dénonce les absences de Jean-Claude Muyambo au procès

Approché jeudi 21 octobre par Radio Okapi, l’avocat de l’ancien administrateur général de l’Agence nationale des renseignements (ANR), Kalev Mutond, Me Clément Thitembo, a accusé la partie adverse d'aller de dilatoire en dilatoire et de s’absenter aux audiences de la cour d’appel de Kinshasa-Gombe. Il s’agit de la deuxième affaire dans laquelle Jean-Claude Muyambo et compagnie sont poursuivis par Kalev Mutond notamment pour diffamation et calomnie. 

Cette affaire avait été prise en délibéré depuis vendredi 15 octobre sur défaut de comparution du président de SCODE. A cette audience, seule la partie Kalev avait comparu devant la cour d’appel de Kinshasa-Gombe.   

Me Clément Thitembo a déploré les absences répétées de la partie adverses : 

« Nous avons constaté que lors de cette audience, personne n’est venu, ni Muyambo, ni Doye Mupapa, ni Kapepula encore moins les avocats parce qu’au degré d’appel ils pouvaient être représenté. Personne n’est venu. Alors nous nous sommes demandé ce qui se passe, le ministère public a requis défaut et la cause est reprise en délibéré. Nous attendons donc la décision. Mais nous constatons que depuis le tribunal de grande instance, les Muyambo et autres ne viennent plus aux audiences. Ils sèchent les audiences, qu’est-ce que cela signifie ? » 

Il explique qu’ils vont de dilatoire en dilatoire, étant donné que son client avait décidé de passer à l’offensive pour dénonciation calomnieuse et association des malfaiteurs.  

En revanche, la partie Jean-Claude Muyambo, présentée par le Me Djo Kabangu, dit n’avoir pas séché les audiences et n’avoir pas été préalablement notifiée de l’audience du 15 octobre. Elle avance encore une autre raison relative aux vacances judiciaires à travers les cours et tribunaux pour justifier cette absence : 

« Nous ne savions même pas. Nous n’avions pas été notifiés de la date d’audience et dès lors la juridiction a retenu le défaut conjoint à notre égard. Alors, est-ce que vous allez en faire un problème ? Ce n’est pas une victoire, ce n’est pas un moyen, un péremptoire qui annule toute l’action. Non ! C’est un moyen dilatoire et puis nous allons bien évidemment nous opposer à cela à travers une opposition régulièrement formulée contre cette décision. Alors donc si je pouvais, je peux vous faire ce condensé là c’est ça ce qui s’est passé ». 

L’affaire est prise en délibérée et sera prononcée dans la huitaine, « et ça peut prendre même au temps de temps possible, nous sommes en RDC », conclut-il. 

 

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