Jean-Pierre Liahu aux magistrats : aucun écart d’ordre professionnel ne sera toléré

« Aucun écart d’ordre professionnel ne sera toléré. La sanction doit être restaurée », a déclaré, le Vice-premier Ministre en charge de la fonction publique et modernisation des services publics, Jean-Pierre Lihau, à l’endroit des magistrats lors de la clôture des états généraux de la lutte contre la corruption samedi 23 octobre à kinshasa.

Jean-Pierre Lihau a aussi promis aux magistrats « l’amélioration des leurs conditions salariales ».  

Les états généraux, ouvert mardi 19 octobre, ont mis en évidence, les causes qui ne permettent pas à la RDC « d’éradiquer la corruption ».

Les participants ont dégagé à cet effet, quelques pistes de solution qui trouveront un accompagnement sans faille du Président de la République, a rassuré, Jean-Pierre Lihau.

Plus de 160 recommandations ont été adoptées afin d’identifier, détecter et réprimer les actes de corruption en RDC.

Au parlement

Il a été demandé au parlement d’actualiser le cadre légal anti-corruption, pour le conformer aux instruments juridiques régionaux et internationaux auxquels la RDC a adhéré. Il s’agit de la loi portant création d’une agence nationale anti-corruption, la loi portant les lanceurs d’alerte et celle relative à l’accès à l’information.

Il a été notamment demandé la modification du code pénal afin de renforcer la répression et d’introduire des procédures spéciales, en matière d’enquête et de poursuite.

Aux institutions financières

A la cellule nationale des renseignements financiers et à la Banque centrale, il a été recommandé, le renforcement des « mécanismes de limitation et de l’utilisation manuelle de la masse monétaire dans les transactions ».

A la presse, les états généraux ont recommandé de renforcer les capacités des journalistes d’investigation sur la « problématique de la corruption en RDC ».

Enfin, s’agissant de la prévention, les participants aux états généraux de lutte contre la corruption ont recommandé, notamment, au Chef de l’Etat de recevoir le serment des magistrats de la Cour des comptes, nommés depuis 2018.

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