La Prospérité : « RDC : Félix Tshisekedi fonce » !

L’attente aura été tellement longue qu’enfin, lorsque l’Ordonnance présidentielle investissant Kadima, y compris les onze autres membres de la CENI, est tombée comme un couperet dans les tympans de tous, fait remarquer La Prospérité. Et le continuer de poursuivre : « en dépit du tollé de protestations, le schéma devient assez clair. Désormais, au terme du langage des sourds engagé au sein des confessions religieuses, Félix Tshisekedi tranche, fonce et passe aux actes. »

Même s’il y a encore trois personnes à désigner pour combler tous les postes vacants, le Président de la République n’a lésiné ni sur les moyens, ni osé se dérober de ses responsabilités en tant que garant de la nation et du bon fonctionnement des institutions. Ainsi, le train des élections à l’horizon 2023 sera-t-il mis en marche, dès que Kadima et ses colistiers auront été offic iellement présentés à l ’Assemb lée nationale et installés dans leurs bureaux à la tête de la CENI, juste après prestation de serment devant la Cour Constitutionnelle qui, si tout va bien, intervient ce mardi 26 octobre 2021, poursuit le tabloïd.

Le Journal revient pour sa part sur les explications de Félix Tshisekedi d’entériner Kadima et non Malonga, en ces termes notamment : « Le Président et le Vice-Président de la Plateforme des confessions religieuses n’avaient pas sanctionné le PV de désignation par leurs signatures, et deux des représentants des six confessions religieuses supposés avoir soutenu le candidat président désigné en 2020 ont été désavoués par leur hiérarchie entachant ainsi la régularité de ce processus de désignation. Face à cette situation et en ma qualité de garant de la bonne marche des institutions, j’avais demandé la reprise du processus de désignation en recommandant que le consensus soit privilégié ».

Pour ne pas empêcher le train du processus électoral de se mettre sur les rails sur fond de chants de sirène émis par les assoiffés du glissement, le président de la République a signé l’ordonnance de façon à permettre à la nouvelle équipe dirigeante de la CENI de se mettre immédiatement au travail pour organiser les élections dans le délai constitutionnel, poursuit le tabloïd.

« Place au rapport de force » : une analyse de Forum des As.

Avec l’investiture de Denis Kadima, pas l’once d’un doute. Vu de la « Fatshisphère »   le vin-de messe ? - est tiré, il faut le boire. La messe est dite -Ite missa-. Par rapport au bloc politique, même message. La pièce est jouée -fabula acta est – ; les dés sont jetés-Alea jacta est -. 

En investissant l’équipe dirigeante de la CENI, le Président se place clairement sur le terrain du rapport de force. A ceux qui brandissent la « jurisprudence » Malonda, le camp présidentiel les renvoie à l’attitude de la rue. Bien plus que les textes, la rue est la jauge favorite. Or, contrairement à l’épopée Malonda, la rue est calme. Donc, il n’y a pas péril en la demeure. Les amateurs de syllogisme apprécieront, écrit le journal dans son édito.

Mais pour Le Président du Forum national de la jeunesse (FNJ), Patrick Katengo, l'ordonnance signé par le président Félix Antoine Tshisekedi désignant la nouvelle équipe qui va présider la commission électorale nationale indépendante (CENI) va permettre de maintenir "un cycle électoral régulier " des élections en RDC. C’est un titre à lire sur les colonnes d’Actualité.cd

Pendant ce temps, 7sur7.cd annonce : le nouveau Bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) va prêter serment, le mardi 26 octobre 2021, devant la Cour constitutionnelle. C'est le nouveau président de la centrale électorale de la République démocratique du Congo, Denis Kadima Kazadi, qui fait cette annonce via Twitter.

Les précisions de l’IGF

« Le dépassement budgétaire n’est pas une faute de gestion », précise l’Inspecteur général des finances (IGF), Jules Alingete. A l’en croire, on est en train de faire circuler des choses qui ne sont pas correctes en finances publiques, indique L’Avenir.

En effet, le dépassement budgétaire, c’est au fait le constat d’un service qui a des crédits budgétaires de x montant, mais à l’exécution, il se retrouve avec x plus. Mais comment on y arrive ? Le fait qu’on a x plus ne signifie pas détournement, ni mauvaise gestion. La loi a prévu que toute dépense doit passer par un circuit, le circuit c’est le gestionnaire, celui qui veut réaliser une dépense, affirme M. Alingete, cité par le quotidien.

Relevant de l’autorité directe du Chef de l’État depuis 2009, l’IGF s’est recentré à participer activement à la transparence dans la gestion publique avec comme élément clé, le contrôle, renchérit l’Agence congolaise de presse.

Ce contrôle, a fait savoir Alingete, s’effectue suivant 3 axes : à priori, concomitant ou à posteriori. L’IGF a privilégié un contrôle concomitant qui s’effectue au moment même que les actes de gestion sont posés. Une façon pour mettre à mal les antivaleurs dans la gestion des Finances publiques notamment, la corruption, les détournements et autres malversations financières.