Tanganyika : la prise en charge scolaire et nutritionnelle des enfants orphelins du Sida pose problème

La prise en charge scolaire des enfants de parents morts du SIDA  pose problème à Kalemie, dans la province du Tanganyika. Aucune structure n’existe pour assurer la vie scolaire des enfants. Une situation qui survient dans une région, où le taux de prévalence au VIH est en progression. Le PNMLS renvoie au vendredi 3 décembre la célébration de la Journée mondiale du SIDA pour des raisons logistiques. 

Le secrétariat exécutif de l’Union congolaise des organisations des personnes vivant avec le VIH-SIDA, (UCOP), Charles Mulenda parle de vingt-cinq enfants orphelins.  

Ces enfants dont les parents sont morts du SIDA ne bénéficient pas d’une prise en charge scolaire et nutritionnelle.  

« Nous avions créé deux activités génératrices de revenu(AGR), une imprimante et un congélateur. C’est ça qui aide seulement deux ou trois enfants mais nous continuons avec le plaidoyer », a-t-il indiqué. 

La structure d’UCOP+ Tanganyika compte aujourd’hui 5219 personnes placées sous traitement du VIH dont 320 enfants. 

«  Par rapport à la grève des infirmiers, tous les médicaments sont bloqués au niveau des hôpitaux. Aujourd’hui, si vous voyez des médicaments à l’UCOP+, on a plaidé auprès de l’hôpital ;  le PNLS nous a appuyés. Les médicaments sont distribués à l’UCOP+. J’ai reçu deux ou trois PVV venues d’une structure, Bwana Kutcha. Elles  sont restées trois mois sans  avoir des médicaments par rapport à la grève des Infirmiers », a déploré Charles Mulenda. 

Selon lui, la zone de santé de Kalemie enregistre un grand nombre de malades ; soit 1855 personnes touchées par la maladie. 

 UCOP+ Tanganyika indique que le taux de prévalence au VIH  dans la région, est observé en nette augmentation chez les femmes. 

 

 

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