RDC : les universités doivent adopter le système LMD dès l’année académique 2021-2022 (Muhindo Nzangi)

Le système Licence, Master et Doctorat (LMD) doit être d'application, dès cette année académique 2021-2022, dans tous Ies établissements tant publics que privés de l'Enseignement supérieur et universitaire (ESU). Cette recommandation est contenue dans l’instruction académique publiée mardi 7 décembre par le ministre de tutelle, Muhindo Nzangi.

« Tout le monde doit s'habituer au nouveau système et à ses exigences. Le système LMD est d'application dans toutes les promotions et toutes les filières selon les directives du Ministère, communiquées par voie d'instruction », a précisé le ministre.

Le système LMD a été consacré par Ia Loi-Cadre du 11 février 2014 de l’enseignement national et adopté par les États généraux de l'Enseignement supérieur et universitaire.

Dans le système LMD, le volume horaire total d'une Unité d'Enseignement (cours) se répartit en CMI (cours magistral interactif ou le face à face enseignant-étudiant), TP, TD et TPE (travail personnel de l'étudiant), poursuit le ministre Muhindo

« A la fin d'une année académique, tous les enseignements sont réputés vacants et doivent faire l'objet d'une nouvelle attribution par le Conseil de Département et le Conseil de Faculté/Section en fonction des compétences disponibles et de leurs qualifications », ajoute-t-il.

Non aux enseignements bâclés

Aucun professeur, tant permanent que visiteur, n'a le droit de bâcler la charge horaire qui lui a été attribuée en ne prestant que quelques heures au vu et au su des autorités décanales au détriment de la qualité de l'enseignement, alors que le même enseignant est rémunéré comme s'il avait accompli correctement sa charge horaire.

Dans le même ordre d'idées, il est interdit aux enseignants de « sous-traiter » leurs enseignements ou de recourir à des suppléants, et clandestins, c'est-à-dire des personnes inconnues de l'établissement, de la Faculté/Section en termes d'identité, de qualification et de provenance.

« Cela constitue un manquement grave pour lequel une action disciplinaire doit être ouverte par le comité de gestion. Les professeurs non disponibles doivent présenter à leur université une lettre de mise en disponibilité », a souligné le ministre Muhindo Nzangi.

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