Le Président de la république Félix-Antoine Tshisekedi est attendu ce vendredi 31 décembre à Kananga, dans la province du Kasaï-Centrale. Parmi les grandes préoccupations de la population, il y a la question du barrage électrique de Katende. Mais, il y a aussi l’épineux problème de la route Kalambambuji qui relie le Kasaï-Central en RDC et Lunda Norte en Angola.
La population du Kasaï-Central qui attend l’arrivée du chef de l’Etat et interrogée par Radio Okapi, espère son implication pour rendre cette voie d’intérêt économique pour la province praticable.
Longue de plus de 250 Km, la route Kalamba Mbuji est une voie pour faciliter les transactions commerciales entre les provinces de Lunda Norte de l’Angola et celle du Kasaï-Central en RDC. La population et les opérateurs économiques veulent simplement voir cette route en terre battue être asphaltée pour permettre l’acheminement des marchandises de l’extérieur vers la RDC par l’Angola.
Le projet remonte en 2007 avec l’ancien gouverneur du Kasaï-Occidental à l’époque, Trésor Kapuku. Celui-ci tenait à briser l’enclavement de la province. Après études avec les experts, il avait été décidé d’ouvrir la région sur la province voisine de Lunda Norte, avec possibilité d’accéder à l’océan Atlantique par le port de Lobito.
Le site a été ouvert à Muenya Mbulu dans le territoire Luiza avec les services de l’Etat installés. Quelques années après l'arrivée de l'ancien gouverneur Alex Kande, le projet est délocalisé vers Kalamba Mbuji, toujours à la frontière entre la RDC et l’Angola.
Une entreprise chinoise a été contactée pour mener les travaux sur cette ligne. Après le départ d’Alex Kande et le changement des différents gouverneurs à la tête du Kasaï-Central, chacun voulant revisiter les textes signés avec les chinois. Les choses n’ont plus bien marché.
La population souhaite voir le Président de la République « visiter la route Kalamba Mbuji sur laquelle les chinois travaillent et palper les réalités de cette voie qui doit être asphaltée pour l’intérêt de la province », affirment les habitants interrogés avant l’arrivée de Félix-Antoine Tshisekedi.