Les députés provinciaux de la Tshuapa déplorent la diminution des centres d’inscription des électeurs dans la province. Ils l’ont dit le dimanche 24 juillet dans une déclaration à Radio Okapi.
« Nous, députés provinciaux de la Tshuapa, venons de constater avec un profond regret, à la lecture de l’avis des vacances de poste lancé par la CENI pour le recrutement du personnel opérationnel sur la révision du fichier électoral du cycle 2023, une diminution spectaculaire du nombre des centres d’inscription, allant jusqu’à 15% de l’ensemble de la dernière information similaire intervenue au dernier cycle électoral de 2018. Il en découle qu’au lieu d’augmenter les centres d’inscription, on les a plutôt diminués. Aussi curieux que cela plus paraître, la plupart de cartographes et chefs des groupements questionnés à ce sujet, ne reconnaissent pas les données publiées », a constaté le député provincial Pierre Bofete qui a lu la déclaration.
Il ajoute que « cette programmation de suppression des centres d’inscription en toute incohérence étant donné que la vision du chef de l’Etat qui veut des élections crédibles et apaisées, tient à la réduction des distances à franchir par les électeurs pour aller voter ».
Version pas définitive
Pour la CENI, les chiffres auxquels les députés provinciaux de la Tshuapa font allusion, le sont à titre indicatif et ne sont pas définitifs puisqu’elle n’a pas encore publié la cartographie des bureaux de vote.
« Nous voulons rappeler aux députés de la Tshuapa que, depuis le mois de juin, la CENI a lancé l’opération d’actualisation de cartographie opérationnelle. En ce moment, on est en train de traiter les données en vue de sortir une version définitive des données, pour la suite des opérations. Au cas où il y aurait des incompréhensions, ou besoin d’éclaircissement, nous demandons aux honorables députés de bien vouloir approcher la commission la CENI pour les plus amples informations. Il y va de l’intérêt de tout le monde », a précisé le directeur des opérations de la CENI, Joseph Senda.
