Haut-Uele : la protection des « espèces protégées » s’améliore au parc de la Garamba (autorité territoriale)

La chasse aux animaux sauvages classés dans la catégorie des « espèces protégées » dans le parc national de la Garamba est presque maîtrisée, ont affirmé lundi 25 juillet les autorités politico-administratives du territoire de Nyangara (Haut-Uele).  

La société civile locale attribue cette évolution à une vaste campagne de vulgarisation de la loi portant la protection de l’environnement menée sur le terrain depuis 2017 par les membres de la communauté. 

Cette campagne entre dans le cadre d’un programme exécuté par l’ONG Invisible Children, en collaboration avec les responsables du parc de la Garamba et la radio communautaire Uélé de Nyangara. 

Le but étant d’amener les autochtones à ne pas prélever, chasser, pêcher, capturer, harceler ou tuer délibérément des spécimens d’espèces protégées.  

Pour Blaise Akumbguyo, membre, de la communauté locale, c’est une mission réussie : 

 « On constate vraiment qu’il y a un changement. Dans notre rivière Uele, l’animal comme hippopotame, on pouvait l’abattre comme on veut. Chose qui ne se fait plus grâce à cette sensibilisation ».   

 Dans un milieu essentiellement agricole, le but de la démarche était aussi de convaincre la population à ne plus recourir à des pratiques de l’agriculture sur brûlis. Ce qui a entrainait par le passé mort d’hommes et des incendies des maisons, témoigne Bienvenu Akumbano, coordonnateur de la nouvelle société civile dans le territoire de Nyangara. 

« Lorsqu’on mettait de feu de brousse, on arrivait à enregistrer des  morts  dont des enfants. Ça a fait que ce phénomène puisse diminuer. Au niveau de la communauté, les gens ont pris conscience », explique-t-il. 

De son côté, l’administrateur du territoire affirme noter une nette observation du respect de la conservation de l’écosystème.  

 

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