Walikale: les notables exigent que les recettes du PNKB bénéficient aux communautés riveraines proportionnellement à leur engagement de conservation


Les notables du secteur des Bakano, en territoire de Walikale (Nord-Kivu) demandent que les retombées financières de la conservation du Parc National de Kahuzi Biega (PNKB) bénéficient aux communautés locales proportionnément à leur engagement dans la conservation de ce patrimoine.

A travers leur élu provincial, Prince Kihangi, ils déclarent que ces communautés riveraines du PNKB profitent moins ou pas du tout, des retombées de cette conservation. Cela, proportionnellement à la valeur de 21.54% de superficie du PNKB qui est localisée dans ce secteur.

Pour cette notabilité, cette superficie représente près des trois quarts de l’étendue du secteur des Bakano. Autrement dit, le parc occupe un espace plus vaste que celui habité dans ce secteur.  

A travers cet élu du territoire, ils demandent que des mécanismes nouveaux susceptibles de renforcer l’engagement des communautés riveraines dans la lutte contre le réchauffement climatique soient mis en place :  

« Depuis sa création jusqu’à ce jour, aucune menace d’envahissement ne pèse sur le parc National de Kahuzi Biega de la part des communautés riveraines dans le secteur des Bakano en territoire de Walikale. Cependant, on constate sans regret que, le parc ne réalise pas des projets de développement dans la communauté, de manière à trouver des solutions alternatives au besoin du développement local. Mais aussi, le parc menacerait d’envahir les terres des communautés locales. Ces frustrations peuvent déboucher a de mal entendu sur la conservation des écosystèmes dans ce parc ».

Le député Prince Kihangi donne quelques recommandations aux gouverneurs des provinces du Nord et Sud-kivu sur lesquelles s’étend le PNKB ; mais aussi, aux gestionnaires de ce patrimoine :

« Voilà pourquoi, dans l’objectif de renforcer l’engagement de la communauté dans la conservation, nous recommandons que, le mode de gestion du PNKB soit revisité à travers une réunion soit, une table ronde interprovinciale réunissant les provinces du Sud-Kivu, du Nord-Kivu ainsi que celle du Maniema ; Que le plan d’aménagement et de gestion du parc soit adopté et qu’enfin la démarcation participative soit matérialisée ». 

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