Goma : la société civile de Nyiragongo apporte son soutien aux FARDC engagées dans les combats à Rutshuru

La société civile du territoire de Nyiragongo au Nord-Kivu exprime son soutien aux Forces armées de la RDC (FARDC) engagées sur les lignes des fronts à Rutshuru contre les rebelles du M23.

Dans un communiqué de presse, publié mardi 25 octobre, la société civile appelle également la population de Nyiragongo à la vigilance.

Le président de cette structure citoyenne, Mambo Kawaya affirme que les rebelles du M23 cherchent à s’infiltrer dans le territoire de Nyiragongo :

« Notre structure appelle la population à la vigilance tous azimuts pendant cette période où l’ennemi est en position de faiblesse face à la puissance de feu des FARDC sur différentes lignes de fronts en territoire de Rutshuru. L’ennemi cherche à s’infiltrer à partir de secteur Mikeno pour déstabiliser le territoire de Nyiragongo, via le groupement Kibumba, à quelques kilomètres de la ville de Goma ».

La société civile de Nyiragongo dit également encourager les efforts des autorités du pays pour le rétablissement de la paix et la sécurité dans l’Est de la RDC, notamment dans le territoire de Rutshuru. 

« La société civile appelle les autorités militaires à renforcer la surveillance le long de la frontière Congolo-Rwandaise en y déployant les éléments des forces de defense et de sécurité pour bien couvrir cette zone souvent victime des actes de provocation de la part du pays voisin. Mettre fin au trafic commercial frauduleux et le mouvement clandestin de certains rwandais, facilité par certains agents de sécurité commis à la frontière, qui entre en RDC à partir de bornes 11,12, 13 et 15 », a poursuivi Mambo Kawaya.

La société civile du territoire de Nyiragongo encourage l’armée à accentuer sa pression jusqu’à la reconquête totale des zones sous occupations du M23.

Ceci, afin de faciliter le retour apaisé des milliers de déplacés de Rutshuru qui ont trouvé refuge dans le territoire de Nyiragongo notamment. Ces déplacés, évalués présentement à plus de 3 500 ménages, vivent dans une précarité totale.

Lire aussi sur radiookapi.net: