Kindu : plus de 25 000 cas des violences basées sur le genre identifiés dans les milieux scolaires

Depuis le mois de janvier jusqu'à à novembre 2022, 25 157 cas des violences basées sur le genre ont été identifiés dont 16 513 cas des enfants de moins de 18 ans dans les milieux scolaires.  

L'ONG Soutien aux actions des femmes indulgentes (SAFI)/Maniema dans le cadre de son projet de mobilisation des communautés locales contre les violences sexuelles en milieux scolaires a organisé ce mercredi 7 décembre à Kindu, une journée de plaidoyer à l'attention des autorités scolaires de la province éducationnelle Maniema 1.

L'objectif visé selon la coordinatrice de cette ONG est de chercher l'engagement de ces autorités dans la lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre au Maniema.

C'était dans le cadre de 16 jours d'activisme contre des violences basées sur le genre que cette journée a été organisée pour éveiller la conscience de ces autorités scolaires sur ce qui se passe dans les écoles. 

« Si nous venons auprès des autorités scolaires c'est pour trouver leur engagement en rapport avec les violences qui sont faites en milieux scolaires. Depuis janvier 2022 jusqu'à nos jours nous avons enregistré 25 157 cas des violences faites aux jeunes filles. Et parmi ces violences il n'y a que 3% seulement qui sont prise en charge », a expliqué la coordinatrice provinciale de SAFI, Zahera Shami.

Surpris, le représentant du ministre provincial de l'Education, Norbert Senga, promet l'accompagnement de son ministère en sanctionnant les auteurs de ces actes : 
« Nous entant que autorités scolaires au niveau de la province après avoir appris les statistiques qui ont été présentées par cette ONG qui dans la plupart il y a beaucoup des cas de violence chez les jeunes filles donc, les enfants de moins de 18 ans. Nous avons ensemble donné la promesse de les accompagner dans la lutte et surtout sanctionner, réprimer tous les auteurs de ces actes au sein de nos écoles, que ça soit dans les écoles privées comme publiques, nous allons les sanctionner sévèrement ».

L'ONG SAFI/Maniema cherche l'appui des autres partenaires pour palier à cette situation car 3% seulement de ces cas sont prise en charge.  

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