Le Potentiel : « Attentats à répétition à Beni : Nécessité d’une coalition internationale anti-Daech en RDC »

Revue de presse du vendredi 27 janvier 2023

« Le groupe Etat islamique a revendiqué via son compte Telegram l’attaque contre l’église de Kasindi à Beni. Une attaque qui a coûté la vie à une dizaine de personnes, dimanche 15 janvier quand une bombe a explosé en plein culte de la paroisse de la 8è communauté des églises pentecôtistes au Congo. Et pendant que le souvenir de cette horreur est encore frais, Beni au Nord-Kivu a encore été secoué par un attentat. Une bombe artisanale a explosé mercredi 25 janvier en plein petit marché « Macamapagne », situé au quartier Kalinda, dans la commune de Mulekera », déplore Le Potentiel.

Curieusement, note le journal, la communauté internationale continue de minimiser « ce danger qui, pourtant, ne guette pas que les Congolais (…) Quel que soit le bout par lequel on va le prendre, le danger est là. Il faut conjuguer les efforts comme on le fait déjà ailleurs. Car personne ne peut combattre et vaincre tout seul ce monstre a plusieurs têtes qu’est le terrorisme ».

Mais, signale La Tempête des tropiques, la RDC peut compter sur le soutien du Kenya, qui appelle encore à un cessez-le feu. Le journal rapporte la séance de travail que le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, a eu jeudi 26 janvier avec une forte délégation du Forum des Parlementaires de la Conférence internationale de la région des Grands Lacs (FP CIRGL), par le président du Sénat du Kenya, Amason Nkingi.

Ce dernier «a, pour sa part, indiqué que son pays, le Kenya, est toujours disponible pour soutenir la RDC dans la lutte pour le retour total de la paix, afin de favoriser son développement économique ».

Concernant particulièrement la question du conflit dans l’Est de la RDC, renchérit L’Avenir, citant Amason Nkingi :

« Nous avons aussi donné notre position. Le Kenya sera toujours aux côtés de la RDC dans la poursuite de la paix et de la sécurité pour son peuple. Dans le passé, les Parlements ont eu une posture beaucoup plus passive par rapport aux questions de paix et de sécurité. Maintenant, nous voulons être beaucoup plus actifs et ça sera le cas lorsque les 12 présidents du Parlement vont se retrouver à Djuba ».

Il faut restaurer vite la paix. Car, si la violence venait à persister, alerte l’éditorialiste d’EcoNews, « l’enrôlement des électeurs ne saurait se faire dans les zones actuellement occupées par les forces régulières rwandaises et leurs supplétifs terroristes du M23, entraînant ipso facto l’exclusion de ces compatriotes du fichier électoral ».

Moralité, poursuit le tabloïd, le report des élections s’imposerait tout naturellement. Un mécanisme à ne pas confondre avec le fameux «glissement» dont se gargarisent toutes les oppositions, et qui n’a rien de commun avec un report patriotique en signe de solidarité avec les populations qui vivent sous occupation.