Tshopo : des cultivateurs locaux se lancent dans la production de la semoule de maïs

La Coopérative des cultivateurs de cacao de la province de Tshopo s’est lancée aussi désormais dans la production locale de la semoule de maïs.

Ce produit est déjà mis sur le marché de Kisangani, chef-lieu de cette province, depuis une semaine, a affirmé, samedi 30 septembre à Radio Okapi, le coordonnateur de cette structure, Dominique Kasimba.

Il soutient que cette production locale de semoule de maïs vient résoudre la carence de cette denrée à Kisangani.

En effet, la farine de maïs consommée dans cette ville provient essentiellement de l’Ouganda. Parfois, elle se raréfie sur le marché pour diverses raisons.

D’après Dominique Kasimba, la coopérative a fixé le prix de sa semoule de maïs à hauteur de la moitié du prix de celle qui est importée.

«A Kisangani, nous mangeons une semoule qui vient de l’Ouganda, qui était devenue très chère: le sac de 25 kg se vendait à 50 USD. Et maintenant, grâce à cette transformation locale, nous vendons déjà un sac de 25 kg à 25 USD. Donc, le prix a été réduit de 50 % grâce à cette production, grâce aux efforts des membres de notre coopérative », a-t-il expliqué.

Les producteurs de cette semoule locale envisagent également de travailler avec des revendeurs.

« Nous travaillons aussi avec les revendeurs. On est en train de voir comment revendre aux demi-grossistes, de leur donner le prix où ils peuvent trouver leur marge sans dépasser le prix qu’on a fixé (25 USD) », a indiqué le coordonnateur de la coopérative des cultivateurs de cacao de Tshopo.

Cette structure est fière de fournir à la population une denrée plus fraiche et qui apporte une valeur ajoutée à la production locale, fait savoir Dominique Kasimba :

« L’avantage est que nous permettons aux gens de manger la semoule qui est fraîche parce que ça vient à peine de nos champs ici à Kisangani, aux environs de Kisangani et directement transformée, ce n’est pas comme des maïs qui viennent de l’étranger qui prennent beaucoup de temps pour nous arriver. Ça, c’est le 1er avantage. Le second avantage est que nous donnons de la valeur ajoutée à nos produits agricoles parce qu’au moins aujourd’hui nos paysans savent que s’ils amènent leurs maïs, on les achète par kilos pendant qu'avant cela c’était en vrac. Ils ne savaient pas combien ils devaient gagner».

 

 

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