Le Phare : « Agora 2024, la Première ministre pour un leadership participatif et inclusif des femmes »

Revue de presse kinoise du lundi 11 novembre 2024.

Des journaux parus ce lundi reviennent sur les activités que la Première ministre a menées le week-end dernier dans la capitale.

Débutons avec le Phare qui signale que la Première ministre Judith Suminwa a réuni samedi 9 novembre, au chapiteau du Pullman de Kinshasa, près de 500 femmes de divers secteurs de la vie nationale. Ce quotidien note que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la première édition de l’AGORA de la femme congolaise, tenue en marge du lancement des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, sous le thème : « Réflexion stratégique sur la bonne gouvernance et l’émergence socioéconomique du pays». Selon ce tabloïd, le souhait de la cheffe du gouvernement est de promouvoir un leadership inclusif des femmes. Pour Judith Suminwa, rapporte le Phare, cette première édition d’Agora sur le leadership féminin devrait mettre en exergue les principes d’une gouvernance participative et inclusive, ainsi que la lutte contre les violences basées sur le genre, en perspective de leur réduction sensible et drastique.

Le Potentiel souligne que cette première édition du forum AGORA, regroupant près de 500 femmes venues d'horizons divers, vise, entre autres discuter des stratégies durables pour une gouvernance inclusive et participative, sensibiliser divers acteurs sur la lutte contre les violences basées sur le genre, et réfléchir aux mécanismes à créer pour combattre efficacement tant les violences que l'exclusion des femmes dans les espaces décisionnels. Ce quotidien fait savoir cette rencontre a mis en face de Judith Suminwa, plusieurs participantes organisées en plusieurs groupes thématiques, notamment les femmes de la santé, les femmes maraîchères, les femmes enseignantes, les femmes politiques, les femmes journalistes, et les femmes actives dans le secteur de la sécurité, entre autres, afin d'exprimer leurs attentes à la cheffe de l'exécutif central.

Au cours de ces assises, écrit le journal le Quotidien, les femmes enseignantes ont sollicité le soutien du Gouvernement Suminwa pour la création d’une banque de développement dédiée à l’éducation. Cet hebdomadaire révèle que ces femmes professionnelles de la craie demandent également l’octroi de bourses aux personnels académiques de l’enseignement supérieur et la mise en place d’un fonds de promotion pour l’enseignement supérieur, afin d’enrichir le système éducatif et assurer un avenir meilleur pour la jeunesse congolaise.

Deux jours avant, indique Infos 27, la Première ministre a échangé avec la délégation syndicale de la Gécamines. Ce portail rapporte que cette rencontre marque une étape cruciale pour l’avenir de cette entreprise pilier de l’économie congolaise. Ce tabloïd explique que la volonté affichée par la Cheffe du Gouvernement de redonner à la Gécamines son statut de fleuron national suscite espoir et mobilisation, mais elle appelle aussi à des engagements financiers et des partenariats stratégiques décisifs.

Le même jeudi, signale le Phare, Judith Suminwa a reçu le Réseau des Femmes Mandataires, à l’Hôtel du Gouvernement. Au cours de cette rencontre, révèle ce portail, ces femmes mandataires ont, durant cet échange, abordé plusieurs points, notamment les problèmes ayant trait aux réformes et à l’amélioration des conditions de travail en général.

Pour sa part, la Référence Plus rappelle que la Première ministre fait face à plusieurs défis sociaux en cette période où la ville de Kinshasa fait face aux érosions, aux inondations, aux embouteillages, à la hausse des prix des produits de première nécessité sur le marché, au manque d'un transport en commun digne, d'une compagnie de navigation aérienne, à l'insécurité urbaine. Ce quotidien rapporte que cette liste n'est exhaustive. En dépit de la gratuité de l'enseignement, de la maternité, poursuit la Référence Plus, les conditions sociales de millions des Congolais sont toujours misérables sur plusieurs plans.