La société civile dénonce le regain de criminalité à Mahagi-Centre

Une dizaine de cas de cambriolage et de vol à mains armées sont déjà notifiés en un mois dans le territoire de Mahagi, à environ 160 kilomètres de la ville de Bunia (Ituri). Lors d’une rencontre tenue samedi 17 mai à Mahagi, la société civile locale a demandé aux services de sécurité ainsi qu’aux autorités locales de mettre fin à cette criminalité.

La société civile forces vives du territoire de Mahagi dénonce le regain de l’insécurité, qui s’observe ces derniers temps à Mahagi-centre. Plusieurs habitants sont victimes de vol à mains armées dans leurs domiciles, ou dans des établissements commerciaux à la frontière avec l’Ouganda.

La coordination de structure citoyenne précise que la plupart des victimes sont des opérateurs économiques, qui sont menacés de mort ou dépouillés de fortes sommes d’argent. Pour le seul mois d’avril, elle dit avoir notifié neufs cas de cambriolage à Agwel, Abeka à Ndrelé, Ngote et Mahagi-Port.

Environ 50 000 dollars américains appartenant à des commerçants sont déjà emportés par des bandits. Ces derniers entrent par effraction dans des maisons des particuliers où ils terrorisent les occupants, avant d’accaparer leurs biens.

Tandis que d’autres habitants sont surpris par ces malfrats, qui les dépouillent de tous leurs biens en cours de route. Deogratias Udaga, porte-parole de la société civile de Mahagi, déplore cette situation, qui handicape la vie socio-économique dans la région.

Dans une déclaration faite le 15 mai dernier, cette structure citoyenne déplore l’inefficacité des services de sécurité aux frontières.

Elle demande aux chefs de quartiers et avenues ainsi qu’aux agents de sécurité de procéder, de toute urgence, à l’identification de nouveaux locataires ; mais aussi, de contrôler rigoureusement les entrées aux frontières en vue d’étouffer ce réseau criminel.

 

Lire aussi sur radiookapi.net: