Plus de 100 acteurs étatiques et non étatiques ont été sensibilisés, vendredi 23 mai, sur le respect des lois en matière d’environnement à Kisangani, chef-lieu de la Tshopo.
À l’initiative de l’ONG TROPENBOS RDC, cette session visait à renforcer le respect des droits des communautés locales.
Cette structure a informé les participants au forum des impacts socio-environnementaux liés à la réalisation des projets.
Le coordonnateur de cette organisation citoyenne, Félicien Musenge, leur a recommandé de demander le consentement des autochtones avant toute exploitation ou cession de terre.
« Ils doivent non seulement solliciter leur consentement, mais aussi mener des études d’impact social et environnemental… », a-t-il poursuivi.
Félicien Musenge a regretté que des études préalables à la mise en œuvre de projets environnementaux ne soient pas systématiquement réalisées et que les risques ne soient pas non plus communiqués aux communautés locales.
De son côté, Patient Biselenge, consultant en droit de l’environnement, a estimé que le non-respect des normes environnementales est à l’origine des inondations à chaque pluie :
« Lorsqu’il pleut abondamment, les eaux ne parviennent plus à couler normalement dans leur lit habituel, car des constructions ont été érigées dans des zones interdites, ce qui entraîne un rétrécissement du lit naturel des cours d’eau… »
Conscients de leurs responsabilités, les acteurs étatiques promettent de changer leur approche, comme l’a déclaré Moïse Achaotema, de la Coordination provinciale de l’environnement à la Tshopo.