Info 27 : « Kinshasa : la spirale des braquages met au défi l'autorité de l'État »

Revue de presse du jeudi 5 juin 2025

Ce matin, les médias congolais reviennent essentiellement sur la réaction du parti politique d’Adolphe Muzito à l’appel de Martin Fayulu.

Mais Info 27 revient d’abord sur la spirale des braquages à Kinshasa.

En pleine journée, rapporte le journal, des hommes armés opèrent dans les quartiers les plus fréquentés de la capitale congolaise, ciblant commerces, maisons de change, pharmacies ou opérateurs de mobile money, parfois à quelques pas de commissariats ou de camps militaires.

Si rien n'est fait pour endiguer ce phénomène, le risque est grand de voir la situation franchir un seuil irréversible - politiquement, socialement, sécuritairement, conclut le quotidien.

De son côté, Le Potentiel rapporte que Adolphe Muzito, le président du parti politique Nouvel élan, a exprimé son soutien à Martin Fayulu, soulignant l’importance de l’unité nationale face aux menaces extérieures. Muzito a salué la décision de Fayulu de rejoindre la voie des nationalistes, une démarche qu’il considère essentielle pour la préservation du pays, note le tabloïd.

Le parti Nouvel élan, salue, selon Actu30.cd, la position prise par Martin Fayulu en faveur de l’unité nationale et l’invite à rejoindre pleinement la lutte contre la balkanisation de la RDC.

Face à ce qu’il qualifie de situation politique alarmante, ajoute le portail, le parti d’Adolphe Muzito rappelle que la RDC est confrontée à des tentatives persistantes de fragmentation.

En outre, ce parti politique de l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito a invité le Président Tshisekedi à ouvrir une fois de plus ses portes pour accueillir les compatriotes de tous bords qui veulent apporter leur soutien afin de sortir définitivement le pays de cette situation d’instabilité et mettre hors d’état de nuire ceux qui veulent jouer au pyromane, indique l’Agence congolaise de presse.

Pour le parti de Muzito, résume 7sur7.cd, Fayulu a rejoint « le camp des nationalistes ».

Le parti estime qu'il s'agit d'un pas important vers l'unité nationale face à la menace d'occupation d'une partie du territoire, indique Info 27.

Cette déclaration intervient dans un contexte où plusieurs figures politiques jusque-là critiques du pouvoir en place appellent à dépasser les querelles politiques pour faire face à ce que d'aucuns qualifient désormais de " guerre d'agression ", ajoute le journal.

À travers son discours, lundi, rappelle Actualite.cd, l'ancien candidat président de la République,  avait demandé de rencontrer le président de la République au regard de la dégradation de la situation sécuritaire dans l'est de la RDC, «non pas pour une faveur, mais pour une discussion directe, sans faux-semblants, sans compromission mais par patriotisme, afin de trouver une issue digne de cette crise existentielle».