Revue de presse du mercredi 10 septembre
Les médias congolais commentent largement ce mercredi, la défaite à domicile des Léopards de la RDC, face aux Lions de la Téranga du Sénégal. Ils reviennent également sur la 60e session du Conseil des droits de l'homme.
Les Léopards seniors de la RDC se sont fait dévorer à belles dents par les Lions de la Teranga du Sénégal, mardi 9 septembre, dans un stade des Martyrs archicomble et totalement acquis à leur cause, rapporte Le Quotidien. Les Sénégalais sont désormais Leaders du groupe avec 18 points et devancent les Léopards de deux points, explique le journal.
La RDC, selon Mediacongo.net, est totalement passée à côté de son objectif du jour, celui de ne pas perdre ce choc pour espérer garder son destin entre ses mains.
Alors que toute une nation, pour une fois unie pour la même cause, retenait son souffle avant le choc face au Sénégal, la sélection de RD Congo a d'abord été à la hauteur de cette folle attente, avant de s'écrouler, face à la réaction des Lions, analyse Congo Nouveau.
Et pour Actu30.cd, la RDC a ainsi réduit ses chances de qualification après la défaite douloureuse à domicile face au Sénégal.
Actualite.cd quant à lui fait remarquer que les Léopards ne retiennent toujours pas les leçons de l’histoire. Les Fauves Congolais se devaient d’éviter ce résultat négatif et ils le savaient au coup d’envoi de cette partie parce que le spectre de 2017 contre la Tunisie ne devait plus se reproduire.
Le sélectionneur des Léopards senior de la République démocratique du Congo a affirmé, mardi, en conférence de presse d’après match, la possibilité de se qualifier de son équipe à la Coupe du monde de football 2026, après sa défaite contre le Sénégal, indique l’Agence congolaise de presse.
Cela ne peut être possible qu’avec un éventuel faux pas du Sénégal, rappelle l’agence qui ajoute que tout va se décider au mois d’octobre lors deux dernières journées.
Le M23 persiste dans la violation des droits humains
Dans un autre registre, l’Agence congolaise de presse note que l’armée rwandaise et le M23/AFC imposent des « persécutions inédites » aux activistes et journalistes, dans l’Est occupé de la République démocratique du Congo, comme l’a révélé mardi à Genève en Suisse, la Cheffe de la Mission onusienne en RDC au Conseil des Nations Unies aux droits de l’homme.
Bintou Keïta a indiqué, en outre, que malgré les défis sécuritaires, la Mission onusienne continue de jouer un rôle crucial dans la protection des civils en Ituri et au Nord-Kivu, deux provinces du nord-est et de l’est congolais en proie aux violences causées par les groupes armés, ajoute l’agence.
De son côté, écrit Actualite.cd, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Volker Türk, appelle au cessez-le-feu pour mettre fin aux violations continues des droits humains. Il rappelle aussi, selon le portail, que toutes les parties au conflit dans les provinces congolaises du Nord et du Sud-Kivu ont commis de graves violations du droit international humanitaire qui pourraient constituer des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité.
Le gouvernement congolais via son porte-parole, Patrick Muyaya, a réfuté les allégations de collusion entre les Forces armées de la République démocratique du Congo et les Forces démocratiques de libération du Rwanda, les FDLR, précise 7sur7.cd.
Les FARDC, soutient Patrick Muyaya, sont une armée républicaine, redevable de ses actes et respectueuse du droit international, non une milice aux allégeances troubles, indique Info 27. Par la voix de du porte-parole du gouvernement et de ses collègues de la Justice et des Droits humains, Kinshasa a exigé la vérité, la justice et la fin d’une « gouvernance par le crime » imposée par le M23 et ses soutiens rwandais, conclut le quotidien.