Tribune de la presse : Félix Tshisekedi interpelle l’ONU sur les droits humains à l’Est

 À la tribune des Nations Unies, le 23 septembre dernier, le président congolais Félix Tshisekedi a lancé un appel fort à la communauté internationale. Il a exhorté les États membres à se pencher sur la situation des droits de l’homme dans l’Est de la République démocratique du Congo, évoquant un « massacre planifié » qu’il qualifie de génocide congolais.

Le chef de l’État a également plaidé pour un soutien global à l’accord de paix de Washington, signé le 25 juin 2025, censé relancer les efforts de stabilisation dans les régions en conflit.

Vital Kamerhe démissionne de la présidence de l’Assemblée nationale

En parallèle, la scène politique congolaise est secouée par la démission de Vital Kamerhe du perchoir de l’Assemblée nationale. Cette décision intervient après une série de pétitions exigeant la destitution de cinq membres du bureau, dont Kamerhe lui-même. Une crise institutionnelle qui soulève des interrogations sur les équilibres internes de la plateforme Union sacrée de la nation, au pouvoir depuis 2018.

Kamerhe, un allié devenu encombrant ?

Alors que la présidentielle de 2028 se profile à l’horizon, des voix s’élèvent pour questionner la place de Vital Kamerhe au sein de l’Union sacrée. Est-il devenu un obstacle stratégique pour la coalition ? Son départ du perchoir marque-t-il un tournant dans les alliances politiques ?

Pour analyser ces événements, trois journalistes sont reçus dans ce numéro de la Tribune de la presse :

Medina Emmanuel, journaliste à Actu10 à Kinshasa et membre de la commission de discipline de l’UNPC
Donat Musema, directeur de la radio communautaire IRIBA FM à Bukavu
Rachidi Kudra, journaliste à la radio de l’Université de Bunia et au média en ligne ituri.cd, basé à Mungwalu

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