Une accalmie observée après des tensions sociales à l’entreprise CHEMAF à Lubumbashi

La paix sociale est revenue depuis jeudi 20 novembre, au lendemain des tensions observées à l’entreprise minière CHEMAF à Lubumbashi.

Les travailleurs, inquiets à l’approche du 30 novembre, date butoir pour la cessation de toutes les opérations, y compris la production des cathodes de cuivre, appellent les autorités à leur trouver une solution idoine, au risque d’être envoyés au chômage faute d’investisseurs.

Cette grogne a été maîtrisée à la suite d’un échange entre les travailleurs en colère et les membres de la délégation syndicale de CHEMAF. Alertés, ces syndicalistes se sont immédiatement rendus sur place pour apaiser la tension, assurant que tout sera mis en œuvre pour que les droits des travailleurs soient protégés, conformément au Code du travail et aux lois de la République.

Sidonie Tawundjiri, présidente de la délégation syndicale, a réaffirmé que deux investisseurs sérieux, GINDAL et VIRTUS, sont en lice et n’attendent que les autorisations nécessaires pour entamer les négociations avec l’entreprise.

« Nous faisons tout pour que les droits des travailleurs soient respectés et que la reprise des activités soit garantie », a-t-elle déclaré.

Après ces échanges, les travailleurs se sont calmés et ont repris leurs activités, dans l’espoir d’une réponse rapide des autorités. Même si l’implication du Gouvernement congolais a été perceptible, aucune issue concrète n’a encore été enregistrée, laissant les employés dans l’incertitude.

L’entreprise CHEMAF est en vente depuis une année, mais ce processus n’évolue pas comme prévu, au risque de mettre en péril plus de 3 000 emplois.

Lire aussi sur radiookapi.net: