RDC: le dépôt des candidatures débutera après l’adoption de l’annexe de la loi électorale

Le début du dépôt des candidatures pour les élections présidentielle et législatives n’a pas eu lieu, jeudi 4 août, comme prévu au calendrier électoral. Mais la Ceni a ouvert des bureaux chargés de la réception et du traitement des candidatures sur toute  l’étendue du pays.

Ces bureaux vont fournir aux futurs candidats des informations et des dossiers relatifs au dépôt de leurs candidatures.

Selon le vice-président dela Ceni, Jacques Djoli, la date du début de dépôt des candidatures sera communiquée après l’adoption et la publication de l’annexe de la loi électorale.

Il affirme que la période qui précède le dépôt des candidatures sera consacrée à la sensibilisation, à l’information et au retrait des documents relatifs au dépôt de candidatures.

Les candidats aux élections législatives doivent présenter entre autres:

  • le récépissé de la caution (250 000 FC soit environ 250 USD),
  • l’extrait du casier judiciaire,
  • l’attestation de naissance
  • le CV détaillé

Les candidats à la présidentielle, eux, doivent notamment présenter:

  • le récépissé de la caution (50 000 USD)
  • l’extrait du casier judiciaire
  • le certificat de nationalité
  • l’attestation de naissance

Après cette déclaration de Jacques Djoli, la Ceni a suspendu le retrait des formulaires de candidature en attendant l’adoption de l’annexe de la loi électorale par le Parlement.

Le MLC appelle la Ceni au respect de loi

Dans un communiqué de presse publié mercredi 3 août, le Mouvement de libération du Congo (MLC) dénonce “les prises de positions unilatérales” du président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et son attitude qu’il qualifie de mépris face à certains partis politiques.

Le MLC fait également mention du refus du bureau dela Ceni de répondre aux exigences de l’opposition.

Réagissant sur l’éventualité d’un couplage de l’élection présidentielle des législatives, le secrétaire général du MLC, Thomas Luhaka, a déclaré :

«La Ceni n’a pas le pouvoir de coupler ou de découpler de façon unilatérale les élections présidentielle et législatives. C’est une décision hautement politique qui doit être concertée.

Thomas Luhaka regrette que le nombre de sièges au Parlement soit établi sur « un fichier brut ».

«Le président dela Ceni est allé déposer le fichier électoral comme annexe à la loi électorale au parlement, alors qu’il devait d’abord être nettoyé », ajoute-t-il.

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