RDC : formation du gouvernement, trois tendances ressortent des consultations de Mwando Nsimba avec l’opposition

Charles Mwando Simba, lors d’un point de presse le 28/03/2012 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Les propositions formulées par les partis politiques de l’opposition peuvent être regroupées en trois tendances. C’est ce qu’a déclaré, mercredi 28 mars à Kinshasa, l’informateur, Charles Mwando Nsimba, lors de la présentation à la presse du bilan de ses consultations avec les formations politiques pour identifier une coalition majoritaire à l’Assemblée nationale en vue de la formation du gouvernement.

Sans citer nommément ces partis, Charles Mwando Nsimba  a indiqué que la première tendance est favorable à un compromis entre les formations politiques de l’opposition et celles de la majorité pour l’élaboration du programme du futur gouvernement.

La deuxième tendance est favorable à l’organisation des concertations pour mettre en place un gouvernement d’union nationale dirigé par un Premier ministre issu de l’opposition.

Mais l’informateur a aussitôt rejeté cette idée, affirmant qu’il ne peut pas être envisageable de nommer un Premier ministre de l’opposition. « Ce serait renié l’existence de la majorité », a-t-il expliqué. 

Le dernier groupe de partis de l’opposition est favorable à l’organisation d’un dialogue au sein de la classe politique pour mettre en place de nouvelles institutions.

Certains partis de l’opposition dont l’UDPS d’Etienne Tshisekedi, qui n’a pas participé aux consultations avec l’informateur, rejettent les résultats des élections présidentielle et législatives de novembre 2011 qui seraient, selon eux, entachées de beaucoup d’irrégularités. 

Par ailleurs, Charles Mwando Nsimba a affirmé que certains regroupements politiques, sans les citer, ont décidé de  signer officiellement un acte d’adhésion « à  la majorité parlementaire qui se consolide à l’Assemblée nationale ».

Il a ajouté que la Majorité présidentielle, plate-forme politique proche du chef de l’Etat, ainsi que ses alliés se disent capables de gouverner seuls, laissant toutefois la latitude au président de la République, de décider sur l’ouverture ou non de son gouvernement à l’opposition.

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