"Tous ensemble pour libérer les otages", plaide MSF

De gauche à droite, un préposé de MSF Belgique désinfecte un homme transportant son enfant, victime de l’épidémie du choléra ce 25/07/2011 dans un centre médical des prises en charge des malades à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Un an après l’enlèvement de quatre membres de son personnel au Nord-Kivu , Médecins sans Frontières a publié vendredi 11 juillet un communiqué que nous vous proposons de lire en intégralité.


Chantal, Philippe, Richard et Romy travaillent avec Médecins sans frontières. Ils ont été enlevés le 11 juillet 2013 à Kamango, au cours d’une mission d’évaluation des structures de santé. Leurs noms s’ajoutent à la longue liste de personnes disparues dans la province du Nord Kivu et dont on est aujourd’hui sans nouvelles.

En RDC, l’Ouganda et d’autres pays, nous continuons sans relâche d’essayer d’entrer en contact avec eux ou avec ceux qui pourraient faciliter leur libération. En vain. Comme tous ceux qui sont à la recherche de leurs proches, nous nous heurtons au silence ou ne réussissons pas à obtenir d’informations nous permettant de progresser de manière décisive dans nos recherches.

Un an  après, nombreux sont pourtant ceux qui s’associent à nos efforts pour les retrouver, et dont les encouragements à persévérer, les promesses de résolution imminente et les déclarations ou témoignages indiquant que nos collègues sont en vie renforcent l’espoir de les voir au plus tôt retrouver leurs familles.

A ceux qui retiennent nos collègues, nous demandons de les libérer au plus vite et d’apaiser ainsi la douleur de leurs proches, comme celle de tous ceux qui sont à la recherche d’un parent, d’un ami.

A Chantal, Philippe, Richard, Romy et à tous ceux qui sont aujourd’hui retenus en otages, nous voulons dire ici que nous ne les oublions pas.

Dr Joanne LIU 

Présidente de MSF International

&

Dr Mego Terzian

Président de Médecins sans frontières