Accord d’Addis-Abeba : la RDC a mis en place un cadre légal, selon Olivier Kamitatu

Olivier Kamitatu Ministre du plan de la RDC ce 23/05/2011 Kinshasa, lors du lancement du rapport 2010, des objectifs du millénaire pour le développement par OMD. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le Gouvernement de la RDC a mis en place, depuis 2014, un cadre légal et réglementaire des réformes à entreprendre pour la mise en œuvre de l’accord cadre d’Addis-Abeba. Le ministre du Plan, Olivier Kamitatu, l’a affirmé mercredi 3 juin, à l’ouverture à Kinshasa du séminaire national d’identification des interventions prioritaires pour la matérialisation des engagements souscrits.

Olivier Kamitatu a reconnu cependant que la création des structures devant accompagner ces reformes trainent encore. D’où, a-t-il plaidé, il y a nécessité de doter le pays d’un cadre de planification des actions globales à mener.

Le coordonnateur résidant du système opérationnel des agences des Nations  unies, Stephano Severé, a salué les efforts accomplis jusque-là par la RDC dans la voie des réformes institutionnelles, réglementaires et politique.

Mais il a noté qu’il reste encore des défis à relever.

Les assises du séminaire national ouvert mercredi se clôturent jeudi 4 juin. Ils ont été lancés par le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab.

Ces travaux devraient aboutir à une prise en compte des actions prioritaires identifiés, leur déclinaison dans le budget 2016 et la poursuite d’un dialogue harmonieux entre le gouvernement et ses partenaires traditionnels, afin d’assurer une prise en compte efficiente de ces engagements nationaux, a précisé le coordonnateur du mécanisme national de suivi de l’accord cadre d’Addis-Abeba.

Cet accord a été signé le 24 février 2013 par 11 pays africains dont la RDC, sous les auspices entre autre des NATIONS unies de l’Union africaine. Cet engagement vise la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région de Grands lacs.

L’accord-cadre exigeait au gouvernement de la RDC de poursuivre et d’approfondir les réformes du secteur de la sécurité, en particulier en ce qui concerne l’armée et la police ; à consolider l’autorité de l’État, en particulier dans l’est de son pays, et d’empêcher les groupes armés de déstabiliser les pays voisins.

Il demandait aussi à Kinshasa de promouvoir les réformes structurelles des institutions de l’État, y compris la réforme des finances ; et de promouvoir les objectifs de réconciliation nationale, de tolérance, et de démocratisation.

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