Sud-Kivu : la Monusco a facilité le rapatriement de 40 Rwandais

Cérémonie de reddition et désarmement volontaires des ex-combattants FDLR le 28 décembre 2014 à Buleusa au Nord-Kivu. Photo Force Monusco

La Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco) a facilité lundi 29 juin, le rapatriement de quarante Rwandais dans leur pays d’origine. Parmi, on compte sept ex-combattants des FDLR, sept femmes et vingt-six enfants. Ces personnes sont celles qui ont refusé de se rendre à Kisangani préférant regagner directement leur pays. Ils proviennent du camp de transit du territoire de Walungu.

Ces rapatriés ont été reçus à la frontière rwandaise par les autorités de ce pays et ont été conduits par la suite au camp de regroupement de Nyagatare dans leur pays.

À son arrivée sur le sol rwandais, Jean-Bosco Kamali, l’un des ex-combattants rapatriés, a lancé un appel à ses collègues restés dans le camp pour qu’ils les rejoignent.

« Tout ce que je peux dire à mes collègues restés dans le camp de Walungu là où nous étions, est que je viens de traverser la frontière. On nous a bien accueillis. C’est bien de revenir au pays. Il faut revenir pour qu’ensemble, nous puissions aider à la reconstruction de notre pays », a affirmé Jean-Bosco Kamali, soulignant qu’il « se sentait bien au Rwanda ».

« Nous avons un chez nous, c’est le Rwanda. Je me sens bien. J’ai accepté de rendre les armes et je suis bien chez moi », a ajouté Jean-Bosco Kamali.

Pour sa part, le chef de bureau de la Monusco au Sud-Kivu, Mme Christine Kapalata, qui a accompagné ce processus de rapatriement a expliqué que le rôle de la mission est d’assister le gouvernement congolais dans ce processus de rapatriement.

Mille quatre cents combattants rwandais des FDLR et 4200 de leurs dépendants étaient attendus au Centre technique de bataillons (CTB) à Kisangani. Ce centre aménagé devrait provisoirement héberger ces rebelles en provenance du Nord et du Sud-Kivu qui ont accepté volontairement de déposer les armes. Certains ont accepté de rester dans ce lieu et d’autres ont préféré regagner leur pays d’origine.

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