Pour en finir avec le désastre sanitaire en RDC-Slate Afrique

La République démocratique du Congo (RDC) est un pays immense, grand comme l’Europe de l’Ouest, possédant en son sol les plus importantes richesses minières du continent.

Ancienne colonie belge, la langue nationale est le français. Rien d’étonnant à ce que l’Organisation internationale de la Francophonie ait organisé cette année son sommet dans le pays francophone le plus peuplé du monde.

Un pays fragilisé par le conflit armé

Aujourd’hui, les ressources du pays sont pillées et aucun bénéfice ne profite à ses 66 millions d’habitants, de plus en plus pauvres, avec un accès réduit à la santé et à l’éducation.

Au cours de ces huit dernières années, quatre millions de Congolais sont morts des conséquences directes du conflit et de massacres, et pour 85% d’entre eux, de maladies banales telles le paludisme ou la diarrhée, associées à la malnutrition.

La RDC est devenue depuis quelques années un laboratoire pour les institutions et bailleurs de fonds internationaux.

Elle fait partie avec l’Afghanistan, Haïti et le Darfour de ces «Etats fragiles» qui ont reçu le plus de fonds pour l’aide au développement.

Malgré cela, ce pays est classé dernier pour l’indice de développement humain. Nous, organisations non gouvernementales, assistons impuissantes à cette dégradation progressive depuis 20 ans.

Un climat tendu règne en RDC et l’inquiétude est de mise face à la situation actuelle des droits de l’Homme: un gouvernement fragile qui n’exerce pas un contrôle sur tout son territoire, la poursuite des conflits et des violences, des mouvements massifs de réfugiés et de déplacés internes, des arrestations arbitraires de journalistes et de militants des droits de l’Homme, la détérioration ou l’absence des services publics les plus fondamentaux, la généralisation de la corruption, l’impunité, une crise économique endémique, la dépendance totale vis-à-vis de l’aide extérieure… Lire la suite sur slateafrique.com