La Prospérité: «Dialogue: Kobler encourage Kabila!»

Première rencontre entre Martin Kobler (gauche), nouveau chef de la Monusco, et Joseph Kabila, le chef d’Etat congolais, mardi 27 août au Palais du peule à Kinshasa. Ph. Monusco/Myriam Asmani

Revue de presse du jeudi 11 juin 2015

La Prospérité informe que «Kobler encourage Kabila!», à propos du dialogue national que prône le chef de l’Etat congolais. Ce dialogue doit d’ailleurs être permanent pour le bon fonctionnement des institutions de la RDC. C’est ainsi que, poursuit le journal, le chef de la Monusco «a salué les consultations engagées, depuis plus d’une semaine, par le Président de la République, M. Joseph Kabila Kabange, avec la classe politique congolaise, les forces vives de la nation et la communauté internationale. Toutefois, il ne peut offrir ses bons offices que si et seulement si les parties prenantes au processus électoral les lui demandaient. Et, dans ce cas, il agirait sur base de la résolution 2211 du Conseil de sécurité de l’Onu qui, évidemment, circonscrit le cadre d’une telle mission, dans la prévention des conflits. »

Alors qu’on amorce le «dernier virage dans les consultations engagées par le chef de l’Etat en vue d’un dialogue politique», Le Potentiel fait état de la « main tendue de la Monusco», relayant les propos du chef de la Monusco. «Nous sommes neutres. Nous nous basons sur les résolutions de l’accord-cadre d’Addis-Abeba», a rassuré Martin Kobler. Le journal estime que rien n’est encore acquis pour l’instant. «Dans la mesure où c’est dans les rangs de la Majorité présidentielle que les Nations unies, incarnées par la Monusco, trouvent leurs farouches opposants», note le quotidien.

A l’occasion des consultations initiées par le Chef de l’Etat, signale L’Avenir, la société civile dans sa diversité a adressé un mémorandum à tous les acteurs politiques congolais, en proie aux divergences qui mettent la population dans une position contraignante, précise le quotidien. Elle les invite au dialogue pour le bien-être de la population. Quant à la facilitation du dialogue, les organisations de la Société civile proposent une facilitation bipartite consensuelle et concertée, c’est-à-dire composée de deux personnalités, l’une de la communauté internationale et l’autre de la communauté nationale ayant une notoriété internationale et nationale éprouvée issue de la Société civile.

De son côté, Le Phare décèle «le syndrome des gouvernements d’union nationale», au regard du développement de la donne politique en RDC. « Se dirige-t-on vers un glissement consensuel par le biais d’un gouvernement d’union nationale de transition pour soit disant garantir l’organisation des élections apaisées et réellement démocratiques ? », s’interroge le journal, ajoutant qu’à l’heure actuelle, personne ne peut se hasarder à tenter le moindre pari sur ce qui va se passer dans quatre ou six mois ; car rien n’est sûr au regard du remue-ménage observé dans les états-majors politiques tout comme au sein des organisations de la société civile. «Qu’on le veuille ou non, l’ouverture des consultations politiques initiées par le chef de l’Etat au Palais de la Nation a été l’élément déclencheur de ces mouvements qui commencent à prendre les allures d’un bouleversement inattendu sur l’échiquier sociopolitique», analyse le quotidien.

«Et Joseph Kabila se reposa au 10ème jour !», titre Forum des As, qui précise que, jusque là, le gros lot a été expédié lors des consultations du Palais de la Nation. «Comme Dieu au 7ème jour de la création, Joseph Kabila s’est reposé mercredi, au 10ème jour des consultations du Palais de la Nation. Aucune délégation d’hommes politiques n’a été ni invitée ni reçue. Cependant, des sources concordantes renseignent que les audiences avec le Chef de l’Etat pourraient reprendre dès ce jeudi. Mais aucun détail n’a été fourni sur l’identité de ces invités du Palais présidentiel», signale le quotidien.