Les habitants de Sange invités à lutter contre le recrutement des enfants dans les milices

La section Protection de l’enfant de la MONUSCO et ses partenaires locaux ont sensibilisé les communautés vivant à Sange à lutter contre l’enrôlement des enfants dans les groupes armés actifs dans le territoire d’Uvira au Sud-Kivu.

L’appel a été lancé vendredi 16 juin au cours d’un forum organisé à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’enfant africain.

Selon les acteurs œuvrant pour la protection de l’enfant, plusieurs enfants sont utilisés dans la région par les groupes armés locaux suivant leur appartenance ethnique.

«L’accès de la population aux moyens financiers ici à Sange restent difficiles. Il y a des parents qui manquent de quoi payer les frais scolaires pour leurs enfants. Je demande à tous les groupes armés de ne pas intégrer les enfants dans leurs groupes. Qu’ils ramènent les enfants dans leurs familles pour qu’ils cherchent la paix et continuent à développer leur vie», a plaidé Bipemacho Sende Rehema, responsable du service genre, femme et famille dans la cité de Sange.

Les acteurs qui travaillent pour la protection de l’enfant ont cependant salué leur collaboration avec l’armée notamment dans le respect de la loi sur la protection des enfants. Par ailleurs, ils ont souhaité être sécurisés pendant les campagnes de sensibilisation auprès des groupes armés.

De leur côté, les représentants des forces de sécurité présents à ce forum ont promis, dans la mesure du possible, de sécuriser les personnes qui vont sensibiliser les chefs miliciens contre le recrutement des enfants.

Pour sa part, l’officier en charge de la protection de l’enfant à la MONUSCO à Uvira a souligné le rôle préventif que doivent jouer les communautés locales.

Alex Bisengo a fait savoir que la lutte contre le recrutement des enfants dans les groupes armés doit commencer dans les familles.

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