Réunis en Assemblée générale, des enseignants membres de la Synergie des syndicats des enseignants de la RDC ont appelé le gouvernement à améliorer leurs conditions socio-professionnelles.
Ils ont lancé cet appel mercredi 30 avril, à l’occasion de la Journée nationale de l’enseignement.
Ces professionnels de la craie ont également sollicité l’implication de la ministre de l’Éducation afin que l’Inspection générale de l’Éducation retrouve pleinement ses fonctions régaliennes, garantissant ainsi la crédibilité des épreuves certificatives nationales prévues dans les prochaines semaines.
Ecoutez leur porte-parole:
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Calvaire des enseignants de l’Ituri
La plupart des enseignants de la province de l’Ituri vivent dans une précarité totale. En plus du manque de salaires décents, ils sont exposés à l’insécurité due à l’activisme des groupes armés.
Parmi eux, Kahindo Musavuli, enseignant depuis plus de 50 ans dans la région de Komanda (Ituri), où il occupe le poste de directeur de l’école primaire Mwangaza.
« Nous continuons d’enseigner parce que c’est notre vocation qui nous maintient dans ce métier, et non ce que le pays nous donne », a-t-il déclaré en cette Journée nationale de l’enseignant.
Un demi-siècle après, il n’est toujours pas retraité. Amorti et essoufflé, mais toujours passionné par son métier.
Il appelle les autorités du pays à prendre conscience de l’impact de l’enseignement sur la société et à reconnaître pleinement la contribution des enseignants à la formation des générations futures.
Pour Kahindo Musavuli, l’enseignement est le carburant du moteur du développement dans la société.
Il regrette que ce métier soit encore sous-estimé ces temps-ci.
Enfin, il exhorte ses collègues enseignants à faire preuve de persévérance, à exercer leur métier avec abnégation et amour, malgré le contexte sécuritaire difficile dans l’Est du pays.
