La ville d’Isiro, à environ 600 kilomètres au nord-est de Kisangani, est plongée dans l’obscurité par manque de carburant. En effet, toute la ville est alimentée en électricité par des groupes électrogènes. C’est la conséquence de la mesure du ministre des Transports interdisant le vol des avions Antonov, rapporte radiookapi.net
Depuis la dernière mesure du ministre des Transports interdisant l’exploitation aérienne congolaise par des Antonov, l’approvisionnement en carburant est quasiment impossible à Isiro. D’autres voies de communication sont presque inexistantes : les routes en mauvais état, le chemin de fer fermé depuis près de 15 ans. Cette situation enclave totalement la ville.
Les conséquences se font déjà sentir. Un litre de carburant qui revenait à 1000 Fc s’achète aujourd’hui à 1 500 Fc. Une bouteille de la bière Primus revient à 1 800 voire 2 000 Fc alors qu’elle se vendait à 1 200 Fc. Ajouter à cela la hausse des denrées de base moulues grâce à de petits groupes électrogènes comme la farine de maïs, du manioc et le riz.
Les opérateurs économiques du Haut Uele demandent la levée de la mesure qui frappe les Antonov afin de désenclaver de leur ville.
