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Soumis par Admin Okapi le mer, 14/08/2024 - 16:05Kalemie : la SNEL annonce des mesures d'urgence pour pallier la coupure d'électricité qui va durer 10 jours

À partir du lundi 22 juillet, la ville de Kalemie subira une coupure d'électricité qui durera 10 jours, en raison de travaux de réparation nécessaires à la centrale de Bendera sur une turbine défectueuse. La Société nationale d'électricité (SNEL) a détaillé les mesures prises pour garantir l'alimentation des points essentiels de la ville pendant cette période.
Lors d'une conférence de presse organisée le vendredi 19 juillet à Kalemie, Marcel Kahite, chef de la division production et transport à Bendera, a révélé que la SNEL dispose de deux groupes électrogènes dans la ville pour assurer la continuité d'alimentation des hôpitaux, des morgues, du gouvernorat et de la Regideso en cas d'interruption de l'électricité.
Malheureusement, Marcel Kahite a informé que ces groupes électrogènes sont actuellement hors service, appelant ainsi les partenaires de la SNEL à prendre des mesures préventives. Il a déclaré : "Nous avons envoyé des communications à nos clients potentiels, notamment l'hôpital général avec sa morgue, afin qu'ils se procurent des groupes électrogènes pour maintenir leur fonctionnement pendant cette période. De même, la Regideso doit prendre des dispositions pour continuer à fournir de l'eau à la population pendant ces 10 jours."
Contactée à ce sujet, la Regideso de Kalemie a confirmé que son groupe électrogène est également hors service et qu'aucune solution de remplacement n'a été trouvée jusqu'à présent pour garantir l'approvisionnement en eau potable. Cependant, les responsables indiquent avoir entamé des discussions avec les autorités provinciales pour trouver une solution alternative rapidement.
Ituri : le Gouverneur alerte sur la collusion entre certains acteurs politiques et le M23

En Ituri, le Gouverneur Johnny Luboya a lancé un avertissement à tous les acteurs politiques et leaders communautaires qui envisageraient de collaborer avec les rebelles du M23. Dans une déclaration à la presse, le lieutenant-général Luboya a dénoncé le recrutement de jeunes Ituriens par certains individus au profit de ce groupe armé. Ces actions, selon lui, visent à compromettre les efforts de paix et de développement déjà entrepris dans la province.
"En ce qui concerne le M23, il y a des prétendus leaders qui recrutent ici et qui ont pris contact avec le M23 pour les faire venir en Ituri. Regardez le chemin que nous avons parcouru. Nous avions presque toute la province en insécurité. Aujourd’hui, sur les cinq territoires, quatre sont relativement sécurisés. Même à Djugu, les marchés ont rouvert et les gens se côtoient à nouveau. La ville de Bunia s’est développée grâce aux infrastructures que nous avons mises en place et aux initiatives des Ituriens eux-mêmes".
Le gouverneur de l'Ituri poursuit : "Allons-nous tout détruire à cause de quelques charlatans qui cherchent à introduire l’ennemi du peuple ici ? Nous venons de loin en Ituri, il y a eu des tueries et des massacres ».
Le gouverneur a souligné l'importance de maintenir la stabilité dans la région, rappelant les progrès réalisés malgré les défis sécuritaires. Il a également précisé que les auteurs de ces actes de collusion avec le groupe rebelle M23 seront traduits en justice pour leurs actions.
Pour rappel, deux acteurs politiques ont été arrêtés la semaine dernière par les services de renseignements et transférés à Kinshasa pour y être interrogés.
La MONUSCO offre des médicaments à l'Hôpital général de référence de Beni

L'unité médicale de la Brigade d'intervention de la force de la MONUSCO (FIB) a fait don d'un important lot de médicaments à l'Hôpital général de référence de Beni, vendredi 19 juillet 2024. Ce don vise à permettre à l'hôpital d'assurer une prise en charge efficace des patients, en particulier les plus vulnérables, tels que les déplacés de guerre.
Cette initiative provient des femmes de l'unité médicale de la FIB, qui ont décidé d'assister les patients vulnérables dans le cadre du mandat de la MONUSCO pour la protection des civils. Le Dr Jérémie Muhindo, médecin directeur de l'hôpital, a exprimé sa gratitude pour cet appui :
« Cette donation est un soulagement pour cet hôpital, dont la vocation est de soigner toute la population de Beni, y compris les personnes vulnérables : les personnes âgées, les orphelins, les déplacés, et bien d'autres. Ces médicaments vont nous permettre de sauver des vies humaines, des personnes qui n'ont pas les moyens de payer leurs factures médicales. »
Le personnel soignant de l'hôpital a également salué ce geste. Une infirmière a souligné l'impact positif de cette donation sur la campagne d'accouchement gratuit en cours :
« Nous remercions pour cet acte. Cela va aider de nombreuses mamans, car nous menons une campagne d'accouchement gratuit. Nous allons trier les médicaments pour soutenir la maternité et d'autres patients. Ce geste restera gravé dans nos esprits, et nous, les mamans de l'hôpital, ferons de notre mieux pour aider d'autres mamans dans le besoin. »
Les patients présents lors de la remise des médicaments ont également exprimé leur gratitude envers les donateurs pour cette action qui contribuera à leur guérison.
A Kinshasa, un atelier pour enforcer l'inclusion des femmes dans la sécurité et la défense
La faible participation des femmes aux services de sécurité et de défense a été le thème central d'un atelier tenu le jeudi 18 juillet à Kinshasa. Ce constat découle de la non-prise en compte de la parité dans ces domaines.
L'objectif de cet atelier était d'accroître la présence des femmes dans ces secteurs. Les travaux ont été organisés par la MONUSCO en collaboration avec l'Ecole de criminologie de l'Université de Kinshasa.
Les organisateurs et les participants ont analysé ensemble les causes de cette faible participation des femmes dans les secteurs de la sécurité, de la défense et des services pénitentiaires. Grâce Kativa, assistante au BCGTCB (Bureau de consultation, de participation citoyenne et de développement), a pris part à cet atelier. Elle a expliqué la cause fondamentale de cette situation :
« Ce sont des barrières culturelles. En tant que Bantous, dès le bas âge, quand on parle de l’armée, on se dit que c’est un travail d’homme. C’est pour lever ces barrières que nous luttons dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité. »
Raoul Kenge-Kenge, directeur de l'Ecole de criminologie de l'Université de Kinshasa, a souligné l'importance d'une participation inclusive dans ces secteurs :
« La réforme est un processus global. Elle doit impliquer toutes les personnes, tous les genres. Que ce soit pour les services de défense ou de sécurité, il faut que la participation soit holistique, globale et inclusive. C’est pourquoi il est important de travailler avec les acteurs de terrain pour atteindre cet objectif d’inclusivité. »
Ce forum a réuni différents services de sécurité, notamment la Police nationale congolaise, les FARDC, la DGM et l’ANR.
Kwilu : augmentation des décès sur les sites de déplacés de Kwamouth

Les conditions de vie des déplacés de Kwamouth vivant dans les entrepôts du marché central de Malebo à Bandundu ne cessent de se détériorer, constate une journaliste de Radio Okapi. Ces hommes, femmes et enfants ont fui les atrocités de la milice Mobondo à Kwamouth, suite au conflit intercommunautaire Teke-Yaka. Depuis deux ans, 97 décès ont été enregistrés parmi eux, rapporte leur président François Tabuku.
Ces décès sont dûs à l'absence de prise en charge alimentaire et sanitaire adéquate. Jérémie Bikiele, directeur de cabinet du ministre provincial des actions humanitaires du Kwilu, parle d'une crise humanitaire "oubliée" par le gouvernement :
« La situation est désastreuse. Nous pouvons dire que c'est une crise oubliée parce que les interventions n'ont pas été à la hauteur des besoins humanitaires des victimes. Cela fait maintenant deux ans, et nous avons encore des personnes sur le site de Malebo, des personnes dans des familles d'accueil sans assistance, sans moyens de subsistance suffisants. Nous avons des cas de maladies non prises en charge et des personnes sans accès aux revenus. Normalement, dans ces conditions, nous devrions les accompagner et les soutenir pour qu'ils puissent se réintégrer dans la vie courante. Il y a le gouvernement central, le gouvernement provincial et les partenaires humanitaires qui devraient les aider. Mais malheureusement, la crise est négligée et oubliée. »
Selon le ministère provincial des affaires humanitaires, la province du Kwilu compte actuellement plus de 36 000 personnes déplacées, notamment à Bandundu-ville, à Kikwit et dans le secteur de Wamba, en territoire de Bagata.



