Des sources dignes de foi contactées par le journal indiquent que l’Hôtel de ville de Kinshasa, à travers ses services de notariat, a rejeté les nouveaux statuts du parti cher à Etienne Tshisekedi, adoptés lors de son premier congrès ordinaire tenu à Kinshasa du 10 au 14 décembre 2010.
Ces documents, précise Le Phare, ont étés recalés au motif que le notaire avait déjà notarié les statuts du même parti présentés par François Beltchika.
C’est l’étonnement et l’indignation dans le camp de Tshisekedi, d’autant plus qu’en 2008, l’Hôtel de ville avait interdit à Beltchika d’organiser le congrès de l’UDPS au jardin botanique de Kinshasa parce que ce dernier n’avait pas l’aval de Etienne Tshisekedi.
Le Phare ne comprend pas que l’Hôtel de ville ait notarié les statuts d’un congrès jugé irrégulier.
Donc au stade actuel, poursuit Le Phare, l’UDPS se retrouve sans statuts, donc sans existence légale, ce qui l’exclut du processus électoral.
Pour conclure, le journal écrit : Tshisekedi et les siens pensent qu’il s’agit d’un coup fourré de l’Hôte de ville de Kinshasa.
La Référence Plus exploite, quant à elle, un sondage de l’Institut “Le Point”, effectué à Kinshasa et dans les chefs-lieux des provinces, du 19 au 20 décembre 2010, sur les intentions de vote auprès des candidats de l’opposition à la présidentielle de 2011.
Le journal constate une bipolarisation de l’opposition derrière deux noms, deux leaders : Etienne Tshisekedi, l’opposant historique et Vital Kamerhe.
Les résultats du sondage donnent un score serré entre les deux personnalités : 27% des intentions de vote pour Vital Kamerhe et 25% pour Tshisekedi, rapporte La Référence Plus.
Autre détail, les candidats ont fait le plein d’intentions de vote dans leurs bases respectives. Vital Kamerhe au Sud Kivu avec 60% d’intentions et Etienne Tshisekedi avec 80% au Kasaï Occidental et 60% au Kasaï Oriental.
Vient enfin le président du Sénat Kengo wa Dondo avec 8% des intentions de vote, suivi d’autres tels que François Mwamba, Kiakwama, etc.
Selon ce journal, la RDC a décidé d’étaler jusqu’en juillet 2014 les négociations portant sur son plateau continental. Temps durant lequel l’Angola poursuivra en toute quiétude la jouissance exclusive de tous les droits sur les riches puits pétroliers situés sur le périmètre litigieux, indique le quotidien.
Par contre, pendant tout ce temps, la RDC n’exercera aucun droit de recours tant que l’affaire n’aura pas été tranchée devant les instances compétentes des Nations unies, précise Le Potentiel
Ce sursis que s’est imposé la RDC constitue un sérieux manque à gagner. Compromission ou capitulation ? S’interroge le journal, avant de faire remarquer: à tout prendre, l’Angola part favori.
Pour rappel, l’objectif de ces négociations, pour la RDC, c’est de rentrer dans ses droits et de prendre possession d’une partie de gisements pétroliers de deux blocs exploités par des multinationales pour le compte de l’Angola.
La Tempête des Tropiques : confusion au sommet de l’Etat
Le journal constate l’absence de concertation entre les dirigeants du pays, illustrée par deux cas de figure, à en croire le journal. Il y a d’une part la confusion qui règne, selon La Tempête des Tropiques, entre le chef de l’Etat et son Premier ministre autour du dossier RVA.
Joseph Kabila réhabilite Jean Assice à la RVA alors que Adolphe Muzito avait déjà pris acte de fin de contrat de cet expert d’ADPI/RMG, écrit le journal.
De même, le vice-Premier ministre Nzanga Mobutu n’est pas d’accord avec le gouvernement, note encore le journal, sans citer explicitement les points sur lesquels porterait ce désaccord
Et d’autre part, comble de tout, la contradiction entre le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire Mashako Mamba et le Premier ministre sur la situation qui prévaut à l’Université pédagogique nationale (UPN).
