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La Référence Plus : Election du nouveau gouverneur au Kasaï: mission difficile pour la majorité présidentielle.
Sauf changement de dernière minute, écrit le journal, c’est ce lundi que les députés provinciaux éliront le nouveau gouverneur du Kasaï occidental après la démission de Trésor Kapuku.
A cette occasion, la majorité présidentielle a dépêché à Kananga une forte délégation composée notamment d’Evariste Boshab, président de l’Assemblée nationale, d’Adolphe Lumanu, vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur et de Koyagialo, secrétaire exécutif de la MP.
Tous sont mobilisés pour assurer la victoire du candidat de la majorité qui, à en croire le quotidien, serait Hubert Kabasubabu.
Victoire qui n’est pas acquise vu les divisions au sein de la majorité dans l’assemblée provinciale du Kasaï occidental, selon le quotidien.
Le Potentiel : Kinshasa– Brazzaville, le flou persiste
Le Potentiel revient sur la visite de Denis Sassou Nguesso à Kinshasa le vendredi dernier.
A quel jeu joueraient les deux capitales les plus rapprochées du monde, s’interroge le quotidien ?
Alors que la visite de deux heures et demie rendue vendredi à Kinshasa par Denis Sassou Nguesso à son homologue Joseph Kabila a été donnée pour une avancée dans la décrispation, des sources diplomatiques de deux côtés du fleuve Congo indiquent que, malgré le communiqué final qui a sanctionné le tête-à-tête, un flou persiste quant à l’aplanissement réel de différends qui divisent les deux voisins.
Le langage de bois du communiqué final qui a sanctionné la visite vendredi dernier à Kinshasa du président Denis Sassou Nguesso à son homologue Joseph Kabila aura laissé un arrière-goût d’inachevé, affirme le Potentiel.
Sur un ton laconique, ce document signé par les deux ministres des Affaires étrangères note ce qui suit : « Dans le cadre des relations fraternelles et de bon voisinage, les deux chefs d’Etat ont débattu, en tête-à-tête, des sujets d’intérêt commun, y compris les problèmes de sécurité, les questions de coopération et d’assistance mutuelle et le renforcement des liens sécuritaires ».
La Prospérité : Alexis Mutanda et plusieurs cadres nommés à l’UDPS !
Selon le journal, le leader maximo a pris une série de décisions le week-end dernier. La plus importante est vraisemblablement celle de la mise en place d’un Bureau Central pour la campagne électorale de l’UDPS en RD-Congo et dont le coordonnateur principal désigné n’est autre que M. Alexis Mutanda Ngoy.
Ce dernier, précise la décision portant création du Bureau Central pour la campagne électorale, constituera son équipe en concertation avec le candidat présidentiel du parti.
Structure non statutaire, ce Bureau Central a reçu mission de gérer les campagnes électorales de tous les candidats Udps aux élections à tous les niveaux. Objectif affiché, porter Etienne Tshisekedi à la magistrature suprême et lui assurer d’une majorité confortable afin d’avoir le contrôle du Gouvernement, lit-on dans les colonnes du journal.
L’Observateur s’intéresse à l’expulsion de l’homme d’affaires libanais Gassan.
Gassan : ” Si je me mets à parler, beaucoup de grosses têtes vont tomber “, titre le journal.
L’expulsion de l’homme d’affaires libanais Gassan de la République démocratique du Congo le jeudi 14 avril 2011 continue de défrayer la chronique et d’alimenter les conversations dans tous les milieux.
Cela étant donné que cet homme d’affaires qui vit en RDC puis plusieurs années figuraient parmi les opérateurs économiques le plus en vue et les plus influents sur la scène politique et économique nationale, écrit le journal.
De l’annonce de son expulsion par les responsables de la Direction générale de migration (DGM), M. Gassan a affirmé qu’il s’agissait là d’un règlement de compte savamment orchestré par un groupe de personnes qui ne jurent qu’à prendre sa tête.
Tout en reconnaissant de manière voilée qu’il a occupé, parfois de façon peu démocratique certains espaces publics tels que l’Athénée de la Gare et une partie du jardin botanique de Kinshasa, M. Gassan a souligné que l’acquisition de ces terrains ne pouvait pas se faire sans l’autorisation et l’accord de certaines autorités politiques et militaires congolaises, rapporte le quotidien.