La Prospérité : «Le Procureur de la CPI a déposé deux nouvelles demandes de mandat d’arrêt »

Bâtiment abritant la Cour pénale internationale à la Haye aux Pays-Bas

Revue de presse du jeudi 16 mai 2012

La prospérité relève que la première demande se rapporte à Bosco Ntaganda pour des crimes commis en tant qu’un des principaux commandants de la milice de Thomas Lubanga, les UPC-FPLC. Tandis que la seconde est à l’encontre du dirigeant de l’un des mouvements rebelles les plus actifs dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, Sylvestre Mudacumura, le commandant suprême des FDLR-FOCA.

L’Observateur revient sur le même sujet en titrant: « La CPI demande un nouveau mandat d’arrêt contre Bosco Ntaganda »

Le quotidien précise que la demande de la CPI a été déposée le lundi 13 mai à la chambre préliminaire.

Le Phare trouve, pour sa part, que la RDC doit rendre Bosco Ntaganda au Rwanda.

Kinshasa, longtemps accusé de protéger cet ancien proche collaborateur de Thomas Lubanga, présentement reconnu coupable de crimes de guerre est en principe quitte, note le journal.

« Afin de lever toute équivoque au sujet de la présumée protection qu’il assurerait à Bosco Ntaganda, le gouvernement congolais devrait tout mettre en œuvre pour le faire arrêter et le renvoyer au Rwanda, son pays d’origine », ajoute Le Phare. La réussite des opérations de traque de l’homme fort du CNDP (Congrès National pour la Défense du Peuple) à travers le Parc de Virunga où sa présence est signalée depuis plus d’une semaine, s’impose, conclut le journal.

Toujours sur le chapitre sécuritaire, L’Observateur titre: « La paix dans les Grands Lacs est une nécessité pour mettre fin au conflit dans l’Est du Congo »

Une affirmation qui sort d’une déclaration de Roger Seck Mbal de l’institut congolais d’études stratégiques et environnementales. Roger Seck Mbal propose la tenue d’une conférence internationale sur la paix et le développement dans les Grands Lacs, renseigne L’Observateur.

L’Avenir: « Salubrité, phénomènes « Kuluna » et « Esprit de mort » : Matata face aux -24 bourgmestres, le gouvernement arrête un train de mesures »

Selon le journal, Le Premier ministre Matata Ponyo veut traduire en acte la volonté du chef de l’Etat qui veut que le pays affiche un certain standard dans la propreté comme c’est le cas dans d’autres pays.

Quant au phénomène « Kuluna », des propositions seront faites au niveau du gouvernement pour arriver à des solutions intégrées. Elles  insisteront beaucoup sur la réinsertion de ces jeunes gens, conclut le Journal, citant le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, qui avait lui aussi pris part à cette réunion.