Potentiel: «Matata veut avoir la mainmise sur la BCC»

Le siège de la Banque Centrale du Congo, Kinshasa 2010

Revue de presse du lundi 29 juillet 2013.La revue de ce matin s’ouvre avec le journal Le Potentiel qui annonce la volonté du gouvernement Matata de restructurer la Banque centrale du Congo (BCC). Le quotidien titre en une: «Matata veut avoir la mainmise sur la BCC» et explique que le Premier ministre estime avoir le champ libre pour mener à bout ce projet de restructuration.

Le tabloïd rapporte que le gouvernement entend signer, dans les jours à venir, un pacte de stabilité monétaire avec l’Institut d’émission afin de concrétiser ce projet. Le Potentiel souligne que le Premier ministre veut s’assurer du contrôle de la BCC pour consolider la stabilité du cadre macroéconomique. Depuis sa nomination en avril 2012, Matata Ponyo a vécu un paradoxe pour n’avoir pas eu le contrôle de la Banque centrale du Congo (BCC) qui était alors dirigé par Jean-Claude Masangu.

«Entre Matata et Masangu, la bonne humeur affichée en public n’était que de façade, juste pour soigner les apparences», révèle Le Potentiel.

Forum des As change de chapitre et titre: «Alors que l’on s’attendait à ce qu’il emboite le pas aux USA…Le Conseil de sécurité de l’ONU renoue avec la langue de bois… ». Dans cet article, le quotidien indique que les Congolais sont déçus de la prise de position du Conseil de sécurité qui n’est pas revenu sur l’implication du Rwanda dans la guerre de l’Est de la RDC.

Le journal s’inquiète que le Rwanda ne soit pas cité au cours de cette réunion comme agresseur alors que les Congolais attendaient que le Conseil de sécurité emboîte le pas à l’administration américaine qui avait nommément cité le Rwanda en l’invitant à retirer ses troupes du territoire congolais.

Pour Forum des As, la position de Washington confirmait sans doute la véracité des rapports des experts de l’Onu et de Human rights watch (HRW) sur l’implication rwandaise.

Les Congolais attendaient voir John Kerry, secrétaire d’Etat américain, pousser le Conseil de sécurité de l’Onu à adopter une position aussi claire que les Etats-Unis d’Amérique. Ce qui n’a pas été fait, regrette le quotidien.

 La Prospérité, de son côté, revient sur les concertations nationales annoncées et titre en manchette: «Moleka Nzulama propose la direction aux sages de la nation».

Le président de l’Union du peuple pour la paix et l’agape (UPPA) estime nécessaire qu’on confie la direction de ces assises aux représentants de la sagesse spirituelle congolaise (catholiques, protestants, musulmans, kimbanguistes…) pour conduire les concertations nationales aux fins de rebâtir la RDC et lui assurer son unité et sa concorde.

Pour assurer l’avenir et la concorde intégrale de la nation congolaise, le parti de Moleka Nzulama propose quatre piliers fondamentaux dont les piliers : spirituel, politique, économique et socio culturel.